Ismail Rabahi, directeur du développement des infrastructures routières au ministère des Travaux Publics et des Infrastructures de Base, a annoncé des avancées majeures dans les projets visant à fluidifier la circulation dans la capitale algérienne.
Ce programme, qui s’inscrit dans une vaste stratégie de transport, repose sur trois axes principaux : l’extension du réseau routier, l’élimination des points noirs et l’agrandissement des axes principaux.
Les trois axes du plan de désengorgement
- Finaliser le réseau routier de base de la capitale en connectant les principaux axes afin de répartir uniformément le trafic.
- Élimination des points noirs, en particulier les sections sujettes aux encombrements chroniques, grâce à des réaménagements techniques et la création de nouvelles infrastructures, telles que des échangeurs.
- Agrandissement des routes dans les zones densément peuplées, notamment les pôles urbains, pour augmenter leur capacité d’accueil.
Des projets proches de l’achèvement
Parmi les chantiers en cours, plusieurs projets de désengorgement arrivent en phase finale.
Le projet du contournement technique de Hamici et du passage de l’État à Zeralda, atteignant déjà 85 % de réalisation, s’inscrit dans cette dynamique.
🟢À LIRE AUSSI : Alger : Les trémies souterraines de Bir Mourad Raïs bientôt opérationnelles (vidéo)
Ce tronçon reliera l’autoroute de contournement sud à la route nationale n°1 à Tessala El Merdja, et continuera jusqu’à Boufarik, dans la wilaya de Blida.
Autre projet important, la route des éléments et l’échangeur reliant Shaoula à Bir Khadem, qui servira d’axe stratégique est-ouest pour la capitale.
En parallèle, l’axe entre l’échangeur de 5 Juillet et Khraïssia, qui affiche également une avancée de 85 %, est prévu pour 2025.
Projets pour les points noirs
Concernant la gestion des points noirs, Rabahi a souligné l’importance des travaux sur les accès à la gare routière de Bir Mourad Raïs, qui devraient permettre de fluidifier le trafic dans cette zone.
En outre, les travaux de l’échangeur au croisement de la route nationale n°1 et de la rocade sud devraient s’achever à la fin du mois., allégeant la pression sur l’axe Casa-Ben Aknoun.
Les accès aux zones touristiques de Palm Beach et Sidi Fredj, soumises à de fortes affluences en saison estivale, font également l’objet d’un aménagement avec une fin de travaux prévue pour le premier trimestre de 2025.
Complémentarité avec les projets d’infrastructures de transport en commun
En parallèle des projets routiers, des initiatives dans les autres secteurs renforcent l’offre de mobilité pour les citoyens.
Le métro d’Alger, par exemple, sera prolongé de la station d’Aïn Naâdja jusqu’à Baraki, avec une mise en service espérée pour 2026. Un autre tronçon reliera El Harrach à l’aéroport international d’Alger d’ici fin 2025.
🟢À LIRE AUSSI : Fraude douanière : l’enquête s’étend à Mostaganem et Oran
Dans le domaine ferroviaire, une étude est en cours pour établir une ligne reliant la nouvelle ville de Bouinan, située dans la wilaya de Blida, à la station de Rouiba.
Les autorités prévoient également des projets de transport par téléphérique, reliant notamment Trioli à Chevalley et le Palais de la Culture à Kouba.