Projection d’un documentaire « avant-première Amar Laskri , le cinéaste engagé »

Projection d’un documentaire « avant-première Amar Laskri , le cinéaste engagé »

L’hommage rendu au défunt Amar Laskri , cinéaste et homme de culture qui aura marqué de son empreinte le septième art qu’il a mis au service de la glorification de la révolution algérienne , a été un moment fort du festival de Annaba du film méditerranéen.

Il doit être clôturé aujourd’hui après 7 jours de projection de films en compétition et hors compétition, en plus de conférences-débat autour du cinéma et de son rôle dans le raffermissement des relations entre les peuples.

Nationaliste intégral, qui a rejoint le maquis très jeune, répondant à l’appel du FLN, Amar Laskri, élève au lycée Saint Augustin à (Annaba) a été parmi ceux qui savaient pertinemment qu’avec leurs diplômes, ils ne feraient pas de meilleurs cadavres.

L’hommage qui a lui été rendu avec la projection en avant-première du documentaire Amar Laskri, le cinéaste engagé produit par l’Association Lumières dont le défunt fut le président, a suscité l’émotion et la satisfaction au sein du public annabi en général, et auprès de ses amis et de son village natal Ain Berda en particulier.

Très populaire, Amar Laskri était très aimé par tout le monde grâce à ses valeurs humaines et son franc-parler.

A chacune des prises de parole à Annaba, que ce soit dans un cadre officiel ou non, le défunt plaidait sans discontinuité pour la promotion de la culture. Il voulait que chaque commune ait sa propre bibliothèque, ses salles de cinéma.

Le parcours du réalisateur de « Patrouille à l’Est », a été mis en relief dans ce documentaire réalisé par Amar Rabia. Outre des témoignages de cinéastes et de compagnons de route du défunt, dont Benyoucef Hattab, Bahia Rachedi, Mohamed Adjaïmi et Azzedine Mihoubi, ce documentaire reprend des extraits de films du cinéaste disparu.

Il se veut un hommage à ce grand cinéaste qui a marqué le cinéma algérien de son empreinte en réalisant, entre autres, « L’enfer à dix ans » (1968), « Patrouille à l’est » (1971), « Les portes du silence » (1987) et « Fleur de lotus » (1998). Des membres de la famille du défunt et des professionnels du cinéma ont assisté à la projection de ce documentaire.