A raison de trois séances par jour (14h, 17h et 20h) le nouveau long métrage de Sam Mendes est projeté à Alger, jusqu’à la fin du mois de novembre.
Le dernier James Bond 007 appelé «Spectre» a été projeté samedi dernier à la salle Ibn Khaldoun devant peu de monde. Très peu de communication autour du film, mais aussi le match Algérie – Tanzanie ont eu raison de cette première algérienne du 24e volet des films du célèbre espion britannique James Bond. Quoi qu’il en soit «James Bond 007: Spectre» a été projeté à Alger seulement 3 jours après sa projection première en France et une semaine après les États-Unis.
La projection organisée sur initiative de la boîte de diffusion MD Ciné qui, pour rappel, détient les droits d’exclusivité en Algérie, se fera à raison de trois séances par jour (14h, 17h et 20h) jusqu’à la fin du mois de novembre, a-t-on appris. Celle-ci se fit grâce au matériel numérique DCP (Digital Cinéma Package). Une technologie dont dispose seulement la salle Ibn Khaldoun hélas! Réalisé par l’excellent Sam Mendès, le nouveau film «007 Spectre» met en scène à nouveau, un Daniel Craig pour la quatrième fois dans le rôle de Bond, et l’espion face à de nouvelles menaces et de nouveaux ennemis qu’il aura toujours à combattre. Le synopsis? «Un message cryptique surgi du passé entraîne James Bond dans une mission très personnelle à Mexico puis à Rome où il rencontre Lucia Sciarra, la très belle veuve d’un célèbre criminel. Bond réussit à infiltrer une réunion secrète révélant une redoutable organisation baptisée Spectre. Pendant ce temps, à Londres, Max Denbigh, le nouveau directeur du Centre pour la Sécurité nationale, remet en cause les actions de Bond et l’existence même du MI6, dirigé par M. Bond, persuade Moneypenny et Q de l’aider secrètement à localiser Madeleine Swann, la fille de son vieil ennemi, Mr White, qui pourrait détenir le moyen de détruire Spectre. Fille de tueur, Madeleine comprend Bond mieux que personne…
En s’approchant du coeur de Spectre, Bond va découvrir qu’il existe peut-être un terrible lien entre lui et le mystérieux ennemi qu’il traque…» Pour les secrets du tournage notez que les producteurs du film, révèle le site Allociné, ont été forcés de faire réécrire le script après le piratage de Sony. Une version du scénario aurait été volée par un groupe se faisant appeler Les Gardiens de la Paix. La production a confirmé que cette cyberattaque avait causé un changement drastique dans le dénouement de l’intrigue. Le scénario a été co-écrit à quatre mains. En effet, Sam Mendès et John Logan ont imaginé ensemble l’intrigue du film d’après les anciens scénaristes de la franchise Neal Purvis et Robert Wade, qui ont tout de même participé au processus d’écriture après que la production n’a pas jugé les versions préliminaires satisfaisantes.
Aussi, avec un budget estimé à 300 millions de dollars, Spectre est le James Bond le plus cher de la franchise. Le précédent record était détenu par «Quantum Of Solace» -épisode mal aimé- qui aurait coûté entre 200 et 250 millions de dollars. Réalisé dans différents lieux entre Tanger, Londres et l’Autriche. Le tournage de 007 Spectre n’a pas été des plus faciles car l’équipe du film a dû faire face à quelques imprévus. Le 8 décembre 2014, neuf Range Rover, préparées pour le filmage en Autriche, ont été volées en Allemagne.
La valeur totale des véhicules s’élevait à un million de dollars. La ville de Rome n’a par ailleurs pas porté chance à Sam Mendès. En effet, à cause de la fragilité des monuments, une scène n’a pas pu être tournée sur la place des Quatre Fontaines tout comme la course-poursuite en voiture qui devait avoir lieu dans La Via delle Quattro Fontane. De plus, une association religieuse s’est opposée au filmage de «007 Spectre» sur le Pont Sisto, lieu où Daniel Craig devait se poser en parachute et des moines ont aussi interdit à la production de tourner dans le cimetière de Verano. Sam Mendès a alors choisi de filmer dans le Musée de la civilisation romaine.
La plupart des cascades et des explosions sont réelles dans «007 Spectre», ce qui a bien évidemment engendré des dépenses astronomiques. L’avion et le chalet ont réellement été détruits tout comme les voitures qui ont explosé et les bâtiments qui se sont écroulés à Mexico. Mais la dépense la plus colossale est certainement celle pour la réduction en cendres de sept Aston Martin.
Ce carnage a coûté la modique somme de 32 millions de dollars, révèle encore le site Web Allocié. Avec ses 50 printemps, Monica Belluci devient officiellement la plus «vieille» James Bond girl de la franchise, volant le titre à Honor Blackman qui avait 37 ans pour la sortie de «Goldfinger en 1964» (année de naissance de l’actrice italienne). Pour l’anecdote, ce n’est pas la première fois qu’elle est liée à la franchise. Elle a notamment passé des essais avec Pierce Brosnan pour «Demain ne meurt jamais», mais la production lui a préféré Teri Hatcher. Léa Seydoux est la septième actrice française à intégrer la célèbre saga d’espionnage. 1520 figurants ont été engagés pour la scène du «Jour des Morts» à Mexico.
Ils ont été maquillés par 107 professionnels et il leur a fallu tous les jours environ 3h30 pour les préparer. 007 Spectre vient d’entrer dans le livre des records pour avoir réalisé la plus grosse explosion de l’histoire du cinéma en plein milieu du désert marocain. Pour la fabrication de cette bombe, il a fallu 8000 litres d’essence et 33 kilos d’explosifs.
La chanson Skyfall d’Adele pour l’avant-dernier James Bond a fait un carton dans le monde entier. Pour «Spectre», c’est au tour de Sam Smith de prendre le relais avec le morceau Writing’s on the Wall. Sam Mendès a annoncé après le tournage de «007 Spectre», qu’il n’est pas prêt à refaire un autre épisode de James Bond. Wait and see…