En marge de sa rencontre, hier, avec son homologue kenyane en visite à Alger, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a fait plusieurs déclarations inhérentes aux efforts de l’Algérie pour la stabilité de la région.
Il s’agit notamment de la reprise, le 20 du mois en cours à Alger, du dialogue de paix inter-malien, après une réunion de haut niveau de l’équipe de médiation consacrée à l’examen des propositions des parties maliennes.
Ramtane Lamamra a aussi annoncé la visite en Algérie, dans « les tout prochains jours », de l’envoyé spécial des Nations unies en Libye, Bernardino Leon, pour davantage de concertations avec le gouvernement algérien sur le dossier libyen.
« Les efforts algériens à l’égard de la crise libyenne se poursuivent. Il y a une coordination avec les Nations unies et le représentant du secrétaire général de l’ONU en Libye, Bernardino Leon, est attendu à Alger dans les tout prochains jours pour davantage de concertations avec le gouvernement algérien sur ce dossier », a déclaré M. Lamamra à la presse en marge de la signature de deux accords de coopération et de concertation avec le Kenya.
La Libye connaît « de graves développements sur le plan sécuritaire », a-t-il dit, estimant que l’explosion survenue dimanche dans la ville de Chahat (Est de la Libye) « incite à davantage d’efforts pour accélérer le dialogue global entre les parties libyennes en vue de réaliser la réconciliation nationale et construire des institutions démocratiques représentatives de toutes les composantes du peuple libyen ».
« L’Algérie reconnaît les Etats et non les gouvernements », a insisté M. Lamamra.