Les participants au séminaire national sur « les wakfs en Algérie, état des lieux et perspectives », clôturé lundi à Biskra, ont mis l’accent sur la nécessité de promouvoir davantage le rôle des wakfs dans le développement socioéconomique.
« Il faut dynamiser, protéger juridiquement et donner plus d’importance au parc national des wakfs, qu’il soit en exploitation ou non », a-t-on recommandé en clôture de ce séminaire dont l’ouverture a été présidée samedi par le ministre des Affaires religieuses et des wakfs, Mohamed Aïssa.
Les valeurs véhiculées par les wakfs « doivent être davantage ancrées dans le système éducatif, à travers la dispense de cours en relation avec ce sujet dans les établissements scolaires, tous cycles d’enseignement confondus, ainsi que dans les mosquée », ont suggéré les conférenciers.
Il a également été préconisé « la création d’espaces réservés aux wakfs dans les sites électroniques, les revues, la radio et la télévision » et de « s’inspirer des expériences réussies dans le monde en matière de gestion des biens wakfs ».
La mise en place d’un « code intégré et complet des wakfs » et la « stimulation des chercheurs pour les conduire à participer à son élaboration sous l’égide du ministère de tutelle » ont également été proposées en clôture de ce séminaire initié par l’Assemblée populaire de wilaya (APW) de Biskra avec la collaboration de l’association locale « Rawafid thaqafia ».