L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) s’est exprimée ce mercredi 8 décembre 2021 sur l’évolution du nouveau variant du Coronavirus Omicron, découvert récemment en Afrique du Sud. Le variant se trouve déjà dans 57 pays à travers le monde.
Dans son relevé épidémiologique hebdomadaire publié ce mercredi, l’Organisation indique que le « variant Omicron du coronavirus a été identifié dans 57 pays à travers le monde avec une hausse du nombre de cas de COVID-19 en Afrique australe ».
Ce qui suggère, selon la même source, « que le nombre de patients nécessitant une hospitalisation devrait probablement augmenter avec la propagation du virus ». L’OMS s’est également exprimé que le degré de sévérité du variant et l’efficacité des vaccins.
L’OMS prévoit une progression des hospitalisations
« Des données supplémentaires restent nécessaires pour déterminer le degré de sévérité des cas de Covid-19 liés à une contamination par le variant Omicron ainsi que pour comprendre si les mutations caractéristiques de cette souche sont susceptibles de réduire la protection conférée par les vaccins », indique-t-on encore.
Cependant, l’Organisation onusienne prévoit une progression des hospitalisations. « Même si la sévérité des cas développés après une contamination par ce variant est équivalente, voire potentiellement moindre que pour le variant Delta, il devrait y avoir une progression des hospitalisations », peut-on lire dans le rapport.
Cette progression des hospitalisations devra intervenir, selon l’Organisation de la Santé, « lorsque davantage de personnes seront contaminées et il y aura un décalage temporel entre la progression du nombre de cas et la hausse du nombre des décès ».
Efficacité des vaccins : un responsable à l’OMS rassure
Le responsable des urgences de l’Organisation mondiale de la Santé, Michael Ryan, a affirmé hier à l’APF « qu’il n’y a aucune raison de douter » de l’efficacité des vaccins contre le variant Omicron.
Selon lui, « nous avons des vaccins très efficaces qui ont démontré leur pouvoir contre tous les variants jusqu’à présent, en termes de sévérité de la maladie et d’hospitalisation, et il n’y a aucune raison de penser que cela ne serait pas le cas avec Omicron ».
Ce même responsable s’est également exprimé sur la sévérité du nouveau variant. À ce propos, il se montre plutôt rassurant ; « le comportement général que nous observons jusqu’à présent ne montre aucune augmentation de la sévérité ».
Cependant, le même intervenant précise qu’il faudrait attendre encore « deux semaines au moins » pour savoir s’il se révèle même moins dangereux. Or, il préconise la prudence en affirmant : « Nous devons être très prudents dans notre façon d’analyser ».