Depuis l’annonce officielle de la candidature d’Eric Zemmour à la présidentielle française de 2022, les polémiques s’enchaînent et se succèdent. Nous restons donc au fait de toute éventuelle sortie du polémiste et son programme politique, qui sans doute, aura un impact sur les plus de deux millions d’algériens établis en France mais aussi les relations diplomatiques algéro-françaises.
D’aucuns demeurent convaincus que Zemmour ne mérite nullement de finir à la tête de la République française compte tenu de ses opinions, ses positions et son projet politique.
L’écrivain et le journaliste politique n’est pas boudé que par les immigrés, les migrants et les musulmans, mais aussi par les siens. La classe politique française le méprise – majoritairement – et le critique quant à ses opinions controversées. Nombreux sont les exemples dans ce sens, pour ne citer que le maire de Perpignan, Louis Aliot qui n’a pas manqué de souligner son désaccord avec le candidat à la présidentielle française.
Zemmour, l’éternel détesté
De prime abord, le maire de Perpignan incite à un dialogue constructif avec l’Algérie, sans s’attarder sur le passé, à l’encontre de Zemmour qui préfère un discours plutôt ferme pour retrouver ce qu’il qualifie de « souveraineté française abandonnée ».
Aliot estime également que la candidature de Zemmour est simplement une erreur, aggravée par son discours qui, selon le maire, prône l’intolérance envers les religions particulièrement l’islam. Et d’affirmer que la candidature de ce dernier ouvrira la voie aux personnes indignes de « leadership ».
Par ailleurs, le maire a remis en cause le discours de l’homme politique en ce sens que ce dernier porte des dimensions discriminatoires.