L’association nationale des parents d’élèves a réagi aux propos du ministre de l’Éducation nationale Mohamed Ouadjaout, qui a déclaré, aujourd’hui, au cours d’une séance plénière consacrée aux questions orales des sénateurs au Conseil de la Nation que « l’une des raisons qui poussent les élèves à abandonner leur scolarité, c’est le fait de rejoindre les écoles coraniques et les Zaouias, afin de s’orienter vers les sciences islamiques ».
L’association nationale des parents d’élèves n’a pas manqué de vivement critiquer les propos du ministre qui ont été qualifiés, dans un communiqué de l’association, de « crime impardonnable » et de tentative « d’allumer le feu de la discorde » ainsi que « de profanation des sacralités ».
Les propos qualifiés vivement critiqués
L’association nationale des parents d’élèves s’est dite « surprise » par les propos du ministre de l’Éducation qui interviennent, toujours selon le communiqué de l’association, dans un moment ou « les écoles coraniques essayent de soutenir l’école publique en se basant sur une éducation authentique, imprégnée de valeurs islamiques de tolérance ».
Toujours selon le communiqué de l’association des parents d’élèves, les propos du ministre de l’Éducation Mohamed Oudjaout sont « une invitation claire à fermer les écoles coraniques » ce qui constitue « une agression criante sur les composantes fondamentales de la nation et son authenticité et une menace pour l’avenir de l’Algérie à travers l’écorchage de ses enfants et par leur aliénation ».
L’association des parents d’élèves fait aussi part du sentiment que « les enfants ne sont plus entre de bonnes mains ». Les propos de Oudjaout sont également qualifiés d’une continuité « sur les pas des corrompus, qui ont détruit l’école et bouleversé des générations d’élèves ».
La conclusion du ministre de l’Éducation a également été traitée aussi d’une « violation flagrante de la constitution ». L’association nationale des parents d’élèves a enfin appelé le président Tebboune à intervenir afin « d’ouvrir une enquête approfondie à propos des catastrophes qui se déroulent au sein du secteur de l’éducation nationale ».