Un responsable du Fonds des Nations-Unies pour l’enfance (Unicef) a fait part mardi à Alger, de son souhait de voir l’Algérie partager son expérience en matière de protection de l’enfance avec les pays de la région.
« L’amélioration de la protection de l’enfant est parmi les priorités du gouvernement algérien », a indiqué le représentant du bureau de l’Unicef à Alger, Marc Lucet, dans une déclaration à la presse, soulignant qu »‘il est important que l’Algérie puisse partager son expérience en la matière avec les pays de la région ».
S’exprimant en marge d’un séminaire sur les enfants et la violence, il a estimé que « l’Algérie fait partie des pays qui donnent l’exemple dans beaucoup de domaines liés à la protection de l’enfant ».
M. Lucet a évoqué l’arsenal juridique algérien en matière de protection et de prise en charge de l’enfant, notamment, la loi relative à la protection de l’enfant adoptée en juillet 2015, la qualifiant d’ »opportunité majeure » pour améliorer les dispositifs liés à cette question.
A l’échelle mondiale, le représentant de l’organisation de l’ONU a relevé que près d’un milliard d’enfants de moins de 15 ans subissent des sévices physiques, alors qu’un nombre important de filles âgées de 15 à 19 ans ont déclaré avoir été victimes de violences physiques.
Le représentant de l’Unicef a estimé que l’impact de la violence contre les enfants « est profond », affirmant que l’investissement dans la protection des enfants contre la violence « doit rester une priorité ».