« Il faut que les malades soient convaincus que le psoriasis se traite contrairement à ce que pense beaucoup de malades. Certes c’est une maladie chronique mais ça se traite »
« Il faut que les malades soient convaincus que le psoriasis se traite contrairement à ce que pense beaucoup de malades. Certes c’est une maladie chronique mais ça se traite », a rassuré mercredi dernier à Alger, le Pr. Omar Ammar Khodja, spécialiste des maladies de la peau au CHU Mustapha Pacha.
Lors d’une journée de formation sur le psoriasis organisée au profit des journalistes, à la veille de la journée mondiale de Lutte contre le psoriasis, célébrée le 29 octobre de chaque année, le Pr. Ammar Khodja, a expliqué que « les personnes attentes de cette maladie doivent aller se soigner et ne pas perdre espoir, car le psoriasis est une maladie chronique comme toutes les autres. »
Dans ce sens, le Pr. Ammar Khodja a appelé à la prise en charge des personnes atteintes de psoriasis.
Il a souligné que « le psoriasis nécessite une prise en charge multidisciplinaire. »
Le professeur a déploré l’absence de services dédiés à cette affection en Algérie comme c’est le cas dans les pays développés.
Selon lui, 39% des malades psoriasistiques souffrent de dépression et 17% de marginalisation au travail. « Cette maladie héréditaire et à évolution chronique touche 1,2% de la société algérienne, 1,20 % des sociétés maghrébines et 2 à 3 % de la population mondiale », a indiqué le Pr. Ammar Khodja, avant d’ajouter : « Les établissements hospitaliers qui traitent cette maladie n’accordent pas d’intérêt à la prise en charge psychologique des malades qui est très importante car souvent le malade souffre de dépression en raison des symptômes désagréables de cette pathologie. »
Il existe plusieurs types de traitement dont certains sont disponibles en Algérie, a affirmé le Pr. Amar Khodja, mettant en garde contre l’utilisation abusive des rayons ultraviolets en raison de leurs effets secondaires sur la santé du malade.
Wassila B.