Après avoir dénoncé, mercredi dernier, une tentative de coup d’État contre la direction actuelle du parti, la secrétaire générale du parti des travailleurs PT Louisa Hanoune est revenue ce samedi pour dénoncer les manœuvres « d’un ramassis d’une dizaine de personnes ».
Lors de la conférence du mercredi dernier, la SG du PT a, en effet, dénoncé des « mercenaires qui tentent de nuire au parti en connivence avec des cercles occultes, eux qui se prévalent, chacun, d’un cercle de décision ».
D’anciens cadres du parti avaient demandé une autorisation, au nom d’un mouvement de redressement du PT, aux services de la wilaya d’Alger, en vue d’organiser une rencontre à l’hôtel Mazafran ce samedi 3 avril 2021.
Une réunion qui a été effectivement tenue aujourd’hui à l’hôtel Mazafran durant laquelle les intervenants ont décidé de « destituer » la secrétaire générale actuelle du parti et organiser un congrès urgent du parti. Suite de quoi, la secrétaire générale du parti Louisa Hanoune a organisé ce samedi une conférence de presse au siège du parti afin de dénoncer à nouveau l’illégalité de la réunion et des décisions prises.
« Un ramassis d’une dizaine de personnes exclus et de démissionnaires »
Selon elle, ceux qui ont pris part à la réunion de Mazafran d’aujourd’hui ne sont donc que « quelques dizaines de ramassis étrangers au parti » constitués essentiellement « d’exclus et de démissionnaires ».
« Un ramassis d’une dizaine de personnes se sont réunis ce matin, et ils ont voté comme s’ils étaient une entité ou bien une direction autorisée légalement à prendre des décisions. Ils ont voté pour destituer le secrétaire général du parti, en l’occurrence moi, et ont désigné un secrétaire général par intérim en vue d’organiser un congrès urgent du parti », a-t-elle déclaré.
Dans ce sens, elle a dénoncé l’autorisation de la réunion par les pouvoirs publics du moment que le ministère de l’Intérieur dispose de la liste conforme et complète des membres du comité central du parti des travailleurs.
Ensuite, l’intervenante a précisé : « Nous avons confirmé, et avec preuves, qu’ils ont eu recours à l’usage de faux. Et ils ont également utilisé le nom et le slogan du parti d’une manière illégale ».
