Des dirigeants politiques Turcs ont admis, lundi, que la purge de grande ampleur lancée après la tentative avortée de coup d’Etat, ait pu donner lieur à des erreurs.
« S’il y a eu des erreurs, nous les corrigerons », a déclaré le vice-Premier ministre, Numan Kurtulmus, ajoutant « qu’il ne sera fait aucun mal » aux citoyens n’ayant pas d’affiliation avec les auteurs du coup d’Etat.
Un peu plus tôt, le Premier ministre, Binali Yildirim, avait évoqué la possibilité que parmi les milliers de personnes victimes de cette chasse aux sorcières, certaines l’aient été de manière abusive.
Cité par l’agence Anadolu, il a indiqué qu’il y en a certainement parmi elles qui ont été victimes de « procédures injustes ».
Plus de 18.000 personnes avaient été placées en garde à vue à un moment ou à un autre au cours des deux dernières semaines, après le putsch avorté du 15 juillet.
Environ 10.000 d’entre elles, objet de poursuites, ont été placées en détention préventive, dont des journalistes, alors que plus de 50.000 personnes ont été limogées de leurs fonctions.