Le secrétaire général du FLN, Abou El Fadel Baadji, c’est exprimé et a porté de lourdes accusations contre le chef du parti politique El-Bina El-Watani, Abdelkader Bengrina. Il accuse l’homme politique de jouer sur la corde sensible du régionalisme et de vulgariser la religion et donc l’Islam.
C’est lors d’un rassemblement à Constantine que Baadji a répondu aux contradictions qu’il y a eues dans le discours de Bengrina sur le caractère social de l’État. Le secrétaire général du Front National de Libération accuse Bengrina d’avoir un discours régionaliste et de tenter d’éclipser tout un mandat historique complet sous diverses formes. C’est à se demander : « Est-ce avec ce discours qu’ils veulent remplacer le FLN? »
Bengrina a également été accusé d’exploiter la religion islamique en images vulgaires, en priant sur le bord de la route, tandis que le FLN quand il était au pouvoir ont élevé son statut en organisant le Forum de la pensée islamique.
Il est encore allé plus loin en déclarant que la salle dans laquelle a eu lieu le discours « anti FLN » de Bengrina leur était normalement dédiée, et que ce sont eux qui l’avaient prêtés au parti de Bengrina. Il ajoute et accuse donc Bengrina d’avoir violé la charte éthique de la campagne électorale qu’il a signé.
Bengrina avait d’ailleurs contredit et critiquer le discours de Baadji dans lequel il déclarait que le FLN avaient jeté les bases de la gratuité de l’éducation et de la santé dans le pays après l’indépendance. Il a affirmé que le caractère social de l’État algérien est un gain révolutionnaire inclus dans la déclaration du premier novembre et non pas une action du FLN comme le prétendait Baadji.
Le FLN parti du pays et victime d’injustices
Baadji s’est adressé au chef du mouvement El-Bina El-Watani directement en lui disant que le FLN est un parti qui est la fierté du passé, du présent et du futur du pays et non pas un parti qui cherche à rassembler les foules une référence ironique à l’organisation des Frères musulmans.
Le Secrétaire général du FLN, Baadji a exigé que son programme soit divulgué au grand public. D’autant plus que ses listes comprennent des dizaines de cadres du Parti du Front National de Libération, mais aussi d’autres partis.
D’un autre côté, Baadji a déclaré que le FLN a été victime d’injustice et a été privé de la présentation d’un bon nombre de ses représentants aux élections. Le secrétaire du parti jure qu’il révèlera l’injustice qui touche le parti après les élections.