Lundi dernier, trois civils algériens ont été lâchement assassinés au Sahara Occidentale. Un crime commis alors que l’Algérie commémorait 67e anniversaire du déclenchement de la guerre de libération nationale.
Les trois victimes, des chauffeurs de camions, ont été bombardés ; alors qu’ils faisaient la liaison entre la Mauritanie et l’Algérie (Nouakchott-Ouargla) via le Sahara occidental.
Dans un communiqué rendu public au lendemain du « crime » ; la présidence de la république a fermement accusé le Maroc d’être derrière ce « bombardement » qualifié de « barbare ». « Plusieurs facteurs désignent les forces d’occupation marocaines au Sahara occidental comme ayant commis, avec un armement sophistiqué, ce lâche assassinat », a lancé la présidence de la république.
Le Maroc semble bien parti pour « garder le silence »
Accusé d’être derrière l’assassinat des trois Algériens, le Maroc semble bien parti pour garder le silence. Une stratégie « lâche » confirmée aujourd’hui par le porte-parole du gouvernement marocain, Mustapha Baitas.
Lors d’une conférence de presse ce jeudi à l’issue d’une réunion du gouvernement ; Baitas a tout fait pour éviter les questions sur l' »acte barbare commis par l’armée marocaine ». En effet, il a préféré fuir la question en rejetant la responsabilité sur le ministre marocain des Affaires étrangères.
« C’est le ministre des Affaires étrangères qui est responsable des relations diplomatiques et internationales. Si un problème devait se poser, il (ministre) ferait une déclaration ou un commentaire à ce sujet », a-t-il dit.
Par ailleurs, Baitas a tenu à rappeler, sans citer l’Algérie, que « le Maroc s’en tient au strict respect des principes de bon voisinage avec tous ».