Le dernier Rapport de la Banque Mondiale publié sur l’Algérie n’a pas manqué de faire des mécontents et de susciter polémique. Après la sphère médiatique, voilà que « le débat » gagne la sphère politique. C’est suite à un article cinglant de l’APS, et à une mise au point du premier ministre, que le RND se met lui aussi à critiquer le rapport de l’institution monétaire internationale.
C’est le président du Groupe parlementaire du RND, Mohamed Taouil, qui a affirmé qu’il y a « une baisse considérable concernant le déficit de la balance commerciale en Algérie qui est passé de 10 milliards jusqu’à un milliard et demi de Dollars, tandis que les réserves de change avoisinent les 45 milliards de dollars ». « C’est cela qui a dérangé la Banque Mondiale », lance-t-il, expliquant que « tous les rapports de cette institution indiquent que l’Algérie ira à l’endettement extérieur ». Taouil a affirmé que « l’Algérie ne s’est toujours pas livrée à l’endettement extérieur, et dieu merci aujourd’hui nous avons un véritable projet économique ».
Le parlementaire rappelle que « le budget équipement pour l’année 2022 dépasse les 6.000 milliards de dinars », ce qui explique d’après lui que « ce rapport (de la BM) n’est pas crédible, et il comporte des points qui ne sont pas véridiques ». Le militant du RND confie aussi que le Rapport de la Banque Mondiale n’est pas dénué d’« intention politique vu qu’il a été publié dans un contexte précis ».
Quand la Banque Mondiale « donne le tournis »
Selon le président du groupe parlementaire du RND, l’Algérie a tout ce qu’il faut pour entamer 2022 avec une aisance économique. Le rapport de Banque Mondiale est « une justice avec qui on veut causer une injustice », analyse le parlementaire qui explique que « tout le monde sait que le rapport de la Banque Mondiale contient beaucoup de d’imprécisions ». Il déclare que « même le président Tebboune avait indiqué que cette Banque Mondiale nous donne le tournis ».
« La banque Mondiale en 2016, dans une de ses sorties, a prétendu que l’Algérie allait s’effondrer économiquement en 2020, si elle ne se dirige pas vers l’endettement extérieur », conclut le président du groupe parlementaire du RND, Mohamed Taouil.