La crise du logement en France a fait plus d’une victime. En effet, le secteur de l’immobilier, notamment ceux destinés à la location, connait dernièrement une grande ampleur. Avec les prix de logement qui ne cessent pas d’augmenter, les plus impactés par une telle situation, les étudiants étrangers.
En effet, en cette rentrée 2022, ces derniers multiplient leurs efforts afin de trouver un logement qui correspond à leur petit budget, ce qui s’avère assez complexe avec, notamment, l’inflation, que connait, ces derniers temps, le territoire français.
Nous avons, précédemment, rapporté plus cas des étudiants algériens en France, qui galèrent pour trouver un moyen de se loger pendant cette nouvelle année universitaire. Aujourd’hui, c’est au tour de Chaouki, un étudiant algérien de 29 ans de partager son histoire, mais aussi sa galère pour trouver un logement en France.
Les étudiants algériens victimes de la crise du logement en France
Arrivé sur le territoire français le 18 août dernier, Chaouki a rejoint Brest pour poursuivre son Master en urbanisme. Cependant, dès son arrivée, le rêve d’étudier à l’étranger s’est transformé en un cauchemar. La cause ? la difficulté de trouver un logement dans cette ville, rapporte, aujourd’hui le 12 septembre, Le Telegramme.
Ne connaissant pas le marché de l’immobilier et de la location dans cette région, Chaouki a, directement, entamé ses recherches. Cependant, avec une telle crise, cet Algérien n’a pas trouvé un autre choix que de se loger dans un hôtel. Et ce, dans l’attente de trouver un bien correspondant à ses critères, mais surtout à son budget.
L’étudiant algérien enchaine les refus
Les jours passent et à fois que Chaouki dépose un nouveau dossier, il reçoit une seule réponse « le bien a été loué ». Même avec un dossier assez solide et un garant présentant un important salaire, les refus s’enchainent pour l’Algérien. La seule fois où il a reçu suite à sa demande, le propriétaire du bien a finalement changé d’avis.
Malgré ces refus, Chaouki poursuit toujours ses recherches. Pour s’y faire, il tente sa chance auprès de deux résidences étudiants privées. Cependant, ces dernières ont fini par jeter le dossier de cet étudiant. Et ce à cause de son âge pour la première. Par ailleurs, la deuxième résidence exige la disposition d’un deuxième garant pour l’étudiant.
Avec le début des cours, prévu pour aujourd’hui le 12 septembre, Chaouki garde toujours l’espoir de trouver une solution auprès de la résidence du CROUS. Dont laquelle est inscrit dans la liste d’attente.