En Algérie, les cas de contamination au coronavirus ont entamé leur décrue. Hier encore, les infections s’approchaient de redescendre sous la barre des 1.000 cas confirmés.
Après avoir longtemps dominé, le Delta a laissé son trône au variant Omicron, qui est maintenant lui-même menacé par des sous variants encore plus contagieux, dont le BA.3.
C’est en Belgique que ce variant a été détecté pour la première fois il y a plus d’une semaine. Ce variant, indique le Dr Peter Messiaen, infectiologue et professeur de virologie à l’Université de Hasselt, est plus difficile à déceler à l’aide des tests PCR, et serait comparable en dangerosité avec le sous variant BA.1.
BA.3 déjà en Algérie ?
Ce sous variant a pris le pas sur BA.1 au Danemark, qu’en est-il en Algérie ? Selon le Pr Faouzi Derra, le directeur de l’Institut Pasteur, plus de 2.000 séquençages sont effectués chaque jour, et pour le moment, aucune trace du sous-variant BA.3 n’a été détectée.
Le même intervenant, dans une déclaration faite lors de son passage sur les ondes de la Radio Nationale, a affirmé toutefois que le nombre de séquençages a baissé ces derniers jours jusqu’à atteindre les 600 échantillons. Cela est dû, selon le Dr Derrar, à l’amélioration de la situation sanitaire en Algérie.
Le responsable a également fait savoir que son institution, en collaboration avec le ministère des Finances, a pu acquérir un nouveau matériel, qui arrivera la semaine prochaine. Cela va permettre, toujours selon le même intervenant, d’accélérer la détection du virus.
Il est à rappeler que le variant Omicron est dorénavant ultra majoritaire en Algérie, des cas du variant BA.2 ont été par ailleurs annoncés par l’IPA.