Si des dépistages réguliers constituent l’étape la plus importante de la prévention du cancer du côlon, la nutrition joue un rôle vital. Explorons dans cet article l’impact de l’alimentation sur le bien-être gastro-intestinal.
« Les meilleurs aliments que nous pouvons consommer pour la santé du côlon sont les fruits et légumes frais. Les aliments riches en fibres nettoient le côlon et aident à prévenir le développement du cancer du côlon », a déclaré Nicole Haberer, diététicienne à l’Avera Sacred Heart Hospital de Yankton.
Santé du colon : quels aliments privilégier et quels substances éviter ?
Voici donc six conseils nutritionnels pour que vous puissiez jouir d’une santé optimale du côlon.
1. Mangez variété de fruits et de légumes
Consommez un assortiment de fruits et de légumes aux couleurs vives. Par exemple, mangez un mélange de légumes verts feuillus foncés, de fruits rouges ou orange, et de fruits bleus ou violets.
Les différentes couleurs offrent une variété de bienfaits pour la santé en raison des différentes vitamines qu’elles apportent à notre alimentation. Tous ont des avantages différents pour la santé qui fonctionnent ensemble dans le corps et créent une centrale nutritionnelle pour notre santé.
Les légumes peuvent être frais, surgelés ou en conserve, tant qu’ils sont entiers et pauvres en sodium. Les légumineuses, les haricots, les lentilles et les pois sont également de bonnes options pour augmenter la nutrition.
2. Choisissez des céréales complètes
Bien que certains plans de perte de poids populaires suppriment les glucides de votre alimentation, les glucides sont des nutriments essentiels pour votre organisme. Le défi consiste à choisir des céréales complètes et à éviter les aliments transformés et les sucres simples.
Les glucides sont le carburant de notre corps et de notre cerveau. Les céréales complètes sont une excellente source de fibres qui contribuent à réduire le risque de cancer en maintenant des selles régulières et en aidant les bactéries saines du côlon à se développer.
3. Buvez beaucoup d’eau
Les adultes devraient consommer un minimum de 2 litres de boissons non caféinées et non alcoolisées par jour. Cela équivaut à peu près à huit verres de 20 cl.
Ainsi, comme l’expliquent les médecins du Centre médical Anadolou : « Boire de l’eau avant les repas aide à créer une sensation de satiété pour ceux qui veulent freiner un appétit démesuré. Elle facilite aussi le processus de digestion. Mais les bienfaits de l’eau vont au-delà de l’estomac et de l’intestin grêle, bu en abondance, elle aide à nettoyer le colon et à faciliter le transit intestinal. L’eau est aussi nécessaire dans la formation des selles, car celles-ci se forment à partir de l’eau qui reste dans le tube digestif et des fibres insolubles pour les éliminer ensuite. »
4. Évitez les graisses saturées, surtout d’origine animale
Limitez les viandes rouges à une ou deux portions par semaine et évitez de consommer des viandes transformées comme les saucisses ou les hot dog. Consommez davantage de graisses saines pour le cœur, comme les avocats et l’huile d’olive, mais même celles-ci doivent être consommées avec modération. « On peut toujours avoir trop d’une bonne chose », a déclaré M. Haberer.
5. Privilégiez des produits laitiers à faible teneur en matières grasses
Les produits laitiers sont d’excellentes sources de protéines, mais peuvent également augmenter la consommation de graisses. Choisissez des produits laitiers fabriqués avec du lait écrémé ou à teneur réduite en matières grasses.
6. Évitez l’alcool et le sucre ajouté
L’alcool peut être un irritant pour le tractus gastro-intestinal. Même de petites quantités peuvent augmenter les facteurs de risque de cancer et réduire l’absorption de certaines vitamines.
Lire les étiquettes des aliments est un bon moyen de s’assurer que ce que vous mettez dans votre corps est sain.
Santé du colon : quels symptômes surveiller ?
En ce qui concerne la santé du côlon, voici quelques symptômes à surveiller :
- Présence de sang dans les selles ;
- Changements brusques dans les habitudes d’évacuation des selles, comme une constipation ou une diarrhée persistante ;
- incapacité à vider vos intestins ;
- gaz soudains, ballonnements douloureux ou douleurs intenses ;
- perte de poids inexpliquée ;
- nausées ou vomissements ;
- fatigue extrême ;
Si vous présentez l’un de ces symptômes, n’hésitez pas à consulter votre médecin généraliste. Celui-ci pourra vous proposer des recommandations de dépistage en fonction de vos antécédents familiaux de cancer du côlon.
Cancer du côlon : quels sont les facteurs de risque ?
Le cancer colorectal est également appelé cancer du côlon, cancer de l’intestin ou cancer du rectum. Les médecins l’identifient généralement en fonction de l’endroit où la tumeur commence. Le cancer colorectal commence lorsque des tumeurs ou des polypes se développent dans la paroi du côlon ou dans la partie terminale du gros intestin, appelée rectum.
Les tumeurs et les polypes, s’ils ne sont pas retirés à un stade précoce, peuvent se développer avec le temps et devenir cancéreux. Ils peuvent également se propager dans les autres couches du gros intestin, rendant la maladie plus dangereuse.
Par ailleurs, voici la liste des facteurs de risque du cancer du côlon. Celle-ci comprend des facteurs modifiables, héréditaires et médicaux :
- Antécédents familiaux ou personnels de cancer colorectal ;
- Consommation élevée de viande rouge ou transformée ;
- Le tabagisme à long terme ;
- Utilisation à long terme d’anti-inflammatoires non stéroïdiens ;
- Faible consommation de calcium ;
- Faible consommation de fruits et légumes ;
- Faible consommation de fibres de céréales complètes ;
- Consommation modérée à importante d’alcool ;
- Inactivité physique ;
- Antécédents personnels de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin ;
- Obésité ;
- Diabète de type 2.
À ce propos, les tumeurs colorectales et les maladies inflammatoires du colon font partie des pathologies que prend en charge le département de chirurgie générale du Centre médical Anadolou.
Ainsi, le département de chirurgie générale du Centre Anadolou prend en charge la chirurgie de trois systèmes : les cancers du système endocrinien (thyroïde et surrénales) ; ensuite, les cancers du système hépatopancréatico-biliaire (foie, pancréas et système biliaire) ; enfin, les tumeurs gastro-intestinales avec « la chirurgie laparoscopique du cancer du côlon et du rectum ainsi que les chirurgies pour le cancer de l’estomac ».