Les étudiants algériens, sont très intéressés par la poursuite de leur parcours universitaire a l’etranger et se voient parfois freinés par les coûts excessifs exigés par certaines universités notamment celles au Canada.
Le pays américain connaît un fort besoin en main d’œuvre qualifiée, c’est pour cela que le gouvernement du Québec a annoncé un programme visant à attirer les étudiants étrangers en baissant les tarifs liés aux différentes formations proposées par le pays.
Dès l’automne de l’année prochaine, les personnes qui seront reliées à un cégep ou une université francophone au Québec paieront les mêmes frais de scolarité que les Québécois. Alors que le coût annuel que doivent payer les étudiants étrangers s’élève à 17 000 $ au cégep et 24 000 $ à l’université présentement, le gouvernement propose de baisser cela à zéro pour le niveau collégial et à 3000 $ pour le niveau universitaire.
Les étrangers auront aussi, dès la mise en place de ce programme l’opportunité de travailler jusqu’à 20 heures par semaine. En effet, Jean Boulet le ministre du travail a révélé la mise en place de 80 millions de dollars canadiens étalés sur quatre années dans le but d’encourager les inscriptions internationales et donc attirer une potentielle main-d’œuvre très rare dans la région. De plus, ce programme promet aux futurs inscrits un « accompagnement personnalisé » afin que l’intégration se fasse de la meilleure manière possible.
Quels domaines sont concernés et quelles sont les conditions ?
Même si le Québec est en manque de main-d’œuvre dans plusieurs secteurs, ce programme favorise néanmoins certains domaines d’activité : les technologies de l’information, le génie, la santé et les services sociaux, et le domaine de l’éducation, incluant la formation d’éducatrices à la petite enfance.
Afin d’être éligibles et donc admis, les étudiants internationaux devront tout de même répondre à certaines conditions. Il devront choisir un suivre à temps plein un programme d’études en français ciblé dans le cadre de l’Opération main-d’œuvre lié à l’un des secteurs précédemment cités et donc en manque de main d’œuvre. De plus, l’établissement choisi par l’étudiant étranger devra être à l’extérieur du Grand Montréal.