La semaine dernière, le polémiste Eric Zemmour s’est lancé officiellement dans la course de la présidentielle française de 2022. L’écrivain a annoncé sa candidature à travers une vidéo de 10 minute sur sa chaîne YouTube, une vidéo qui sans surprise aucune, a suscité une polémique sans pareil.
Comme à l’accoutumé, cette vidéo dans laquelle Zemmour dessine ses objectifs et ses ambitions pour la France est faite de façon, pour le moins qu’on puisse dire, originale. Cette vidéo a été regardée par plus de deux millions de personnes en l’espace de seulement deux jours. Parmi les sujets et les problématiques que l’essayiste controversé a évoqué dans sa vidéo, plusieurs sujets concernent les plus de deux millions algériens installés en France.
N’en déplaise à certains, Zemmour fait parler de lui que les raisons soient bonnes ou mauvaises. Alors que beaucoup ne s’intéressaient pas à ses idées et se contentaient de s’indigner et de s’offusquer, maintenant on s’y intéresse car il se présentera à la présidentielle. Chose qui nous pousse à nous interroger, quel sera le sort des algériens dans une éventuelle France de Zemmour ?
« L’immigration n’est pas source de nos problèmes, même si elle les aggrave tous »
Sur la vidéo dans laquelle il a annoncé sa candidature officielle, il a évoqué de façon poétique, que certains qualifieraient d’archaïque au vu de la 7ᵉ symphonie de Beethoven et le set utilisés, des sujets qui figureront dans son programme officiel dont l’immigration, sans doute aucun.
Dans une France de Zemmour, les Mohamed et les Imene devront pousser contre leur gré leur prénom arabe en deuxième position laissant ainsi de la place pour un prénom français. Deux choses seront supprimées : le droit du sol et le droit au regroupement familial. De surcroît, les délinquants binationaux seront déchus de leur nationalité française. Sans oublier ces fameuses barrières qui seront installées dans l’espace Schengen afin de contrôler les frontières.
« Reconquérir une souveraineté abandonnée »
« La synthèse de ses deux prédécesseurs, en pire », voilà l’un des propos « durs » que le candidat à l’Elysée a eu à l’égard du président français Emmanuel Macron. Rappelons que dans la crise diplomatique récente entre l’Algérie et la France, Zemmour a déploré le comportement et les décisions prises par Macron en disant « Macron donne des leçons d’Histoire aux Français, mais il se fait traiter comme un écolier par les Algériens ».
En somme, le polémiste n’est pas fan de la politique pacifique de Macron, il sera certainement plus « ferme » dans ces décisions une fois à la tête du gouvernement.
« Je ne fais pas de distinction entre l’islam et l’islamisme »
Pour les 5 millions de français de confession musulmane, la candidature de Zemmour n’est pas une bonne nouvelle, encore moins le sera sa victoire. Hormis le fait qu’il a été condamné pour l’incitation à la haine envers les musulmans, l’écrivain a fait une déclaration controversée « contrairement à d’autres, je ne fais pas de distinction entre l’islam et l’islamisme. C’est une fausse distinction ».
« Mais je fais la distinction entre l’islam et les musulmans. J’appelle tous les musulmans à s’assimiler et à renoncer à la pratique de l’islam qui impose un code juridique et politique » a-t-il poursuivi, sous-entendant ainsi, que pour être français, on ne peut être musulman.
Évidement, même si Eric Zemmour sera élu chef de l’Etat français, toutes ces idées ne seront pas concrétisées avant un vote au parlement.