Depuis sa création en 2009, le bitcoin est assez controversé. Et c’est également le cas de toutes les autres cryptomonnaies qui ont vu le jour par la suite. Largement critiqué pour sa volatilité, son utilisation dans des transactions potentiellement malhonnêtes et la consommation exorbitante d’électricité nécessaire à son extraction, le BTC est considéré par certains utilisateurs comme une valeur refuge en cas de difficultés économiques. On observe notamment ce phénomène dans les pays en développement, dont la monnaie fiduciaire est faible et plutôt instable.
Puisque de plus en plus de personnes se tournent vers les monnaies virtuelles, aussi bien comme investissement qu’en tant que valeur refuge, plusieurs gouvernements ont alors mis en place diverses restrictions sur leur utilisation. C’est entre autres le cas de l’Algérie.
Bitcoin en Algérie : que dit la loi ?
Le statut juridique du bitcoin et des autres altcoins (monnaies virtuelles alternatives au BTC) varie considérablement d’un pays à l’autre. Dans certains, le cadre juridique est particulièrement strict ; dans d’autres, il s’avère encore flou ou évolue constamment.
Si la majorité des pays ne rendent pas l’utilisation des cryptomonnaies illégale en soi, son statut de moyen de paiement ou de marchandise diffère, avec des implications réglementaires variables.
Certains États imposent des limites à l’usage : les banques interdisent alors à leurs clients d’effectuer des transactions en monnaies virtuelles. D’autres interdisent purement et simplement l’utilisation du bitcoin et de toute autre cryptomonnaie. Pour s’assurer du respect de cette restriction par leurs citoyens, ils ont alors mis en place de lourdes sanctions à l’encontre de toute personne effectuant des transactions en devises virtuelles.
L’Algérie fait partie de ces pays ayant un rapport particulièrement tendu avec le BTC et les altcoins. En effet, elle interdit actuellement l’utilisation des monnaies virtuelles, par le biais de sa loi financière de 2018 (Loi n° 17-11 du 8 Rabie Ethani 1439 correspondant au 27 décembre 2017 portant loi de finances pour 2018). Celle-ci rend illégal l’achat, la vente, l’utilisation ou la détention de cryptomonnaies. Toute violation est sanctionnée conformément aux lois et règlements en vigueur.
Les raisons de cette interdiction
Cette interdiction découle de plusieurs raisons majeures. La première est qu’une cryptomonnaie est indépendante de tout gouvernement ou institution. Elle n’a aucun statut légal et n’est pas encadrée par une Banque Centrale, ce qui retire toute possibilité de contrôle par le pays. Le risque de blanchiment est notamment un point d’inquiétude pour l’Algérie.
La seconde raison est la protection des citoyens. En effet, si les Algériens voient une valeur refuge dans le bitcoin, ils se soumettent à ses importants aléas. Depuis sa création, sa valeur a en effet subi de grosses fluctuations, avec des hausses impressionnantes, mais aussi d’énormes diminutions.
Troisièmement, l’utilisation de bitcoins et autres devises virtuelles crée un marché monétaire parallèle qui nuit au marché officiel. Cette tendance est néfaste pour l’ensemble du système financier algérien, déjà pénalisé par le contexte économique actuel.
Est-il possible d’utiliser des bitcoins en Algérie ?
Ainsi, les banques ne supportent pas les devises virtuelles en Algérie. De même, le domaine du e-commerce algérien ne peut pas exploiter ces monnaies. D’ailleurs, cette restriction légale a une conséquence plus large : il n’y a pas de réelle économie numérique/électronique en Algérie, à l’exception de quelques sites de vente.
De ce fait, vous ne pouvez pas faire des transactions en bitcoins directement. En revanche, il est possible d’utiliser une carte de débit ordinaire qui les convertit en monnaie fiduciaire. Il suffit ensuite de retirer les fonds à un guichet automatique. Pensez à cette alternative lorsque vous obtenez des BTC sur un site comme https://bitcasino.io/fr. En effectuant la conversion à chaque transaction, vous pourrez alors jouer à vos jeux de casino préférés, tout en respectant la législation en vigueur.