Traqués par les forces armées libyennes, les djihadistes de l’Etat islamique tentent de fuir la ville de Syrte. Les pays limitrophes à la Libye tel que l’Algérie, le Niger ou la Tunisie, seront la prochaine destination de ces milliers de terroristes.
Selon des sources sur place, l’armée libyenne gagne du terrain à Syrte où les «djihadistes» ont été «chassés» de plusieurs quartiers de la ville. Soutenus par le bombardement de l’aviation américaine, les militaires libyens passent au peigne fin le reste des quartiers de l’est et de l’ouest de la ville de Syrte. Cela dit, on craint que les «djihadistes» réussissent à s’infiltrer dans les pays limitrophes ayant des frontières avec la Libye.
A en croire certaines informations, les militaires libyens auraient mis la main sur des documents à Syrte, indiquant que l’Etat islamique disposait des cellules «djihadistes» près de Milan. Si cet état de fait s’avère exact, certains criminels islamistes pourraient rejoindre facilement la France ou un autre pays européen. Revenons à Syrte pour dire que depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi, la ville de Syrte a été envahie par des milliers de «djihadistes» islamistes que ce soit ceux qui sont liés à Al-Qaïda (Aqmi), «Ansar Acharia» ou à ladite «Etat islamique» plus connu par «Daech». De toute manière, seules les appellations changent, il n’existe aucune différence entre ces groupes armés. Composées essentiellement d’extrémistes islamistes, le but de ces organisations consiste à instaurer un Etat théocratique.
En quittant Syrte, les «djihadistes» ont perdu une bataille mais pas la guerre. Ils pourraient compter encore sur leurs «maîtres» dans les pays qui les soutiennent et qui les aides en recrutement et en finances. Les pays fondateurs de ces groupes «djihadistes» dont l’Etat islamique pourraient utiliser ces mercenaires dans d’autres pays comme ils l’avaient déjà fait en Syrie. Tout dépend des négociations qu’entretiennent les émirs et les chefs de ces «djihadistes» avec ces pays fondateurs de ces groupes armés islamistes.
Nous n’apprenons rien à personne en disant que les leaders de ces organisations armées sont des criminels. Ce n’est pas le cas malheureusement pour les dirigeants de certains pays qui les accueillent en grande pompe ou parfois le tapis rouge a été déroulé sous les pieds d’Abdelkrim Belhadj est consorts. Fondateur et émir du Groupe islamique combattant en Libye, Belhadj alias Abou Abdellah Sadek a combattu en Afghanistan et a vécu au Pakistan et en Turquie.
Grâce aux inventeurs dudit «Printemps arabe», le chef « djihadiste» d’hier a été nommé commandant dans les rangs des «Thouars», les révolutionnaires libyens. Après la chute du régime libyen, il a été reçu au Qatar et dans plusieurs capitales du monde par des grandes personnalités.