Le Sahara algérien, cette vaste région chaude qui s’étend sur la majorité de la superficie de notre pays, est la plus riche et la plus diversifiée sur le plan touristique.
Beaucoup de régions sahariennes, à l’image du Tassili N’Ajjers, le Hoggar, les Oasis de l’Erg oriental (El Oued, Touggourt, Ouargla), la Saoura de l’Erg occidental (El Menea, Timimoun, Adrar, Erg Echech, Beni Abbes, Kerzaz, Taghit) et beaucoup d’autres sont fascinantes, mais malheureusement, méconnues.
En effet, le tourisme intérieur est considéré comme la ressource la plus importante sur laquelle le pays peut compter pour relancer le secteur touristique dans le Grand Sud.
Cependant, les facteurs de polarisation touristique qui caractérisent des régions comme Tamanrasset, Djanet et Timimoun restent difficiles à obtenir, bien qu’elles soient la demande de nombreux citoyens algériens qui souhaitent découvrir les richesses et la splendeur du Sud, qui est considéré comme un potentiel touristique inexploité à ce jour.
Le prix du billet fait face à la relance du tourisme saharien
Cette situation est due principalement à la distance et la difficulté de voyager vers le Sud en avion, vu le tarif élevé des billets, où le prix du billet d’avion depuis Alger vers Tamanrasset est estimé aux environs de 30 000 dinars, ce qui est cher pour un simple fonctionnaire algérien.
Dans ce contexte, des propriétaires d’agence de voyages de ladite région affirment que l’activité touristique reste » sous otage » de cette situation, ajoutant que ni les agences n’ont pu s’activer, ni la compagnie aérienne nationale n’a développé un programme pour faciliter la tâche des personnes désirant voyager au Sud.
Pour rappel, le ministre des Transports Aissa Bekkai a récemment tenu une réunion avec les responsables d’Air Algérie, où la réduction des prix des billets d’avion vers le Sud était au cours du débat.
Le manque flagrant d’infrastructures
Par ailleurs, un autre problème se pose contre le développement du secteur touristique au Sahara, qui est le manque d’infrastructures.
En effet, le manque d’infrastructures appropriées constitue une contrainte majeure sur la croissance du tourisme dans les régions du Sud algériens.
En général, au Sahara, on souffre d’un manque flagrant d’hôtels et d’auberges, ainsi des infrastructures d’accueil qui doivent être mises en place afin d’accueillir les voyageurs et les touristes.
Ainsi, le problème d’hébergement demeure un enjeu majeur qui guette le tourisme saharien, notamment à Béchar pendant la période du Nouvel an et du Mawlid Ennabawi (la fête du Prophète), où le nombre d’habitants de Taghit est multiplié par trois.
Notons que le président Tebboune a annoncé, il y a quelque temps, que le gouvernement algérien va étudier le développement du secteur touristique dans le Sahara, afin de contribuer dans la relance de l’économie nationale.