Les Algériens ne cessent de briller à l’étranger, et ce, dans tous les domaines. Ces personnes qui portent une cause, une invention ou une idée révolutionnaire qui fait hisser le drapeau algérien, c’est le scénario de Jamila Louahed.
Le prénom « Jamila » qui se traduit « belle » et qui porte une belle histoire et un bel accomplissement de la fille d’un émigré algérien, une jeune femme aux ambitions qui dépassent toute limite. Post-doctorante aux États-Unis, Jamila Louahed a surpassé tous les obstacles, son arme? sa détermination.
Jamila fait la fierté de son père, mais aussi celle d’une nation, l’Algérienne est à la tête de la grande société bio-pharmaceutique en Belgique, à savoir R&D (Recherche et développement) de GSK Belgique ; avec un master en biotechnologie dans l’Alma bruxellois de l’UCLouvain, un doctorat et un post-doctorat à Philadelphie.
Lorsque le rêve devient réalité
Dr. Jamila Louahed avait envie de devenir médecin, cependant, elle voulait avoir une indépendance financière rapidement. Cette envie qui l’a déviée de son rêve initial ne l’a pas éloigné de la gloire, puisque grâce à sa passion de la science du vivant, elle prend son rêve de développer des vaccins, notamment contre les cancers à GSK.
Cela consistait à caractériser des antigènes présents dans les cellules cancéreuses, avec l’espoir de développer un vaccin leur permettant de ne pas réapparaître dans le futur, et ce, pour les patients ayant déjà eu des tumeurs. Arrivé à la phase 3, les résultats n’ont pas été ceux escomptés, mais cela ne la décourage pas pour autant, elle demeure persuadée qu’un jour, cela se concrétisera.
Le couronnement de ses efforts
La chercheuse algérienne a reçu la bonne nouvelle de l’accord de l’administration par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) du premier vaccin contre le paludisme (malaria), un accomplissement dans le domaine médical sans précédent, signé Dr. Louahed.
Un grand pas en avant malgré la difficulté et les complications que le développement d’un virus peut connaitre, notamment sur le plan économique, comme ça a été le cas pour le Coronavirus.
Dans le même contexte du Covid-19, la scientifique explique l’impact du facteur économique « c’est le problème que nous avons rencontré avec la malaria, si on veut aider ces pays en voie de développement le modèle doit être revu pour permettre l’accès équitable à la vaccination. D’autant plus maintenant que ce virus n’a pas de frontière ». Nous verrons certainement son nom faire les Unes des journaux dans le futur.