La juriste algérienne Maya Sahli-Fadel, vient d’être élue la vice-présidente de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples, a indiqué ce lundi le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra dans un tweet.
Le chef de la diplomatie algérienne a, en effet, tenu à féliciter Maya Sahli-Fadel pour son élection vice-présidence de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples CADHP, dont elle a été membre depuis l’année 2011.
« Je lui souhaite plein succès dans ses fonctions et ses efforts pour protéger et promouvoir les droits de l’homme et des peuples en Afrique », a écrit Lamamra sur son Twitter.
Qui est Maya Sahli-Fadel ?
La nouvelle vice-présidente de la CADHP a été enseignante de droit à l’Université d’Alger depuis 1981, à l’Institut diplomatique des relations internationales (IDRI) et à l’École Nationale de la Magistrature (ENM) depuis 2000.
Maya Sahli-Fadel avait également été avocate au barreau d’Alger de 1987 à 1994. Elle est membre de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples, dans laquelle elle vient d’être élue vice-présidente, depuis 2011.
À travers ce poste, elle était donc la Rapporteuse spéciale de l’Union africaine sur les réfugiés, les demandeurs d’asile, les personnes déplacées et les migrants en Afrique.
L’intéressée avait également fait partie, en tant que membre, du Groupe de travail sur la peine de mort et du Groupe de travail sur les droits économiques, sociaux et culturels.
En outre, Mme Sahli-Fadel avait été membre du Groupe de travail et d’experts des Nations Unies sur les personnes d’ascendance africaine, et ce, entre 2008 et 2014.