Le président Abdelmadjid Tebboune a marqué un tournant dans la politique industrielle algérienne en nommant Sifi Gharib, PDG du Groupe algérien de l’Université industrielle, au poste de ministre de l’Industrie et de la Production Pharmaceutique. Ce remaniement ministériel d’envergure intervient dans un contexte de renouvellement gouvernemental, où plusieurs ministres ont été remplacés pour insuffler une nouvelle dynamique aux réformes nationales.
Sifi Gharib nommé ministre de l’Industrie : une étape clé pour l’industrialisation en Algérie
Sifi Gharib, reconnu pour son expertise dans le domaine de l’investissement et son rôle clé dans la création de pôles technologiques, apporte avec lui une vision innovante. Ces pôles, issus de la collaboration entre les secteurs de l’industrie, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, visent ainsi à établir des passerelles solides entre le monde académique et industriel. Le projet repose sur trois piliers majeurs : le développement des compétences, la modernisation industrielle et l’accompagnement des projets stratégiques.
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Le président Tebboune nomme Sifi Gharib à un moment où l’industrie pharmaceutique et les technologies avancées prennent une importance stratégique pour la souveraineté nationale.
Avec cette nouvelle équipe, le gouvernement s’engage à relever les défis de l’heure, notamment la diversification économique et la création d’emplois qualifiés.
Cette initiative s’inscrit dans un programme ambitieux visant à renforcer l’autosuffisance industrielle du pays tout en dynamisant la recherche scientifique. Sifi Gharib avait déjà démontré son efficacité en 2016, en lançant la première production de ciment pétrolier en Algérie, expédiée vers les champs pétroliers de Hassi Messaoud. Les chercheurs et les industriels présentent désormais ce partenariat novateur comme un modèle pour les projets futurs.
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