La « révolution du sourire » n’a pas débuté le 22 février, le 16 non plus, elle a commencé deux semaines avant cela, le 29 janvier quand un jeune Algérien du nom de Hadj Gharmoul a brandi une pancarte avec « non à un cinquième mandat » écrit dessous.
Hadj Gharmoul âgé de 37 ans est marié et père de deux enfants, membre du comité nationale de défense des droits de chômeurs, et chômeur de son état. Il a été arrêté quelques jours après avoir exprimé son refus pour un cinquième mandat.
Des manifestations ont été organisées par des activistes en sa faveur, cependant aucune réponse de la « justice » Algérienne. Au lieu de ça Hadj Gharmoul est transféré vers le centre de détention de Reggane à Adrar. Et même si la loi Algérienne n’interdit pas les manifestations de façon pacifique Hadj Gharmoul a été condamné à 6 mois de prison ferme et 30 000 DA d’amende.
L’Algérie en est à sa 7eme marche, des millions d’Algériens sont sortis après lui, et Hadj Gharmoul n’est toujours pas libéré.
M.A.Y