Trois coups de couteau assénés au bas-ventre de son cousin ont mis à genoux ce dernier avant qu’il ne rende l’âme.
Les insultes, injures et attentat à la pudeur ont contraint l’accusé A. Mohamed, âgé alors de 19 ans, à se révolter contre son cousin plus âgé que lui de sept ans. Trois coups de couteau assénés au bas-ventre de son cousin ont mis à genoux ce dernier avant qu’il ne rende l’âme. Cette affaire, faut-il le rappeler, a été rejugée, suite à un pourvoi en cassation. L’affaire a été jugée une première fois par le tribunal criminel près la cour de Boumerdès qui a condamné l’accusé à la perpétuité. Les faits remontent au 9 juin 2005. Vers 20 heures, dans la paisible localité de Benchoud (Boumerdès), A. Mohamed, hors de lui et armé d’un couteau à cran d’arrêt de marque Opinel, s’est mis à la recherche de son cousin Khaled âgé de 26 ans qui a proféré des propos injurieux portant atteinte à son honneur et à celui de sa famille. Une dispute éclata entre les deux hommes qui en sont arrivés aux mains, avant que l’accusé ne sorte son couteau pour asséner trois coups mortels à son adversaire plus fort que lui. Appelé à la barre, l’accusé déclara qu’il n’avait nullement l’intention de tuer, qu’il voulait juste avoir des explications avec son cousin qui aurait traité de tous les noms sa famille et plus particulièrement sa sœur.
Dans son réquisitoire, le procureur de la République a confirmé la condamnation des premiers juges, soit la perpétuité.
Pour sa part, la défense plaida l’homicide involontaire tout en sollicitant des circonstances atténuantes pour l’accusé qui n’avait à l’époque que 19 ans. Après délibération, le tribunal criminel près la cour de Boumerdès a retenu le chef d’accusation «d’homicide volontaire avec préméditation» et a condamné A. Mohamed à la peine de quinze ans de réclusion criminelle.
A.K.