Quinze personnes assassinées en février

Quinze personnes assassinées en février

Les brigades de la police judiciaire (PJ) relevant de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN) ont traité, durant le mois de février passé, quinze affaires d’assassinat selon un communiqué de la DGSN.

La Sûreté nationale a annoncé l’arrestation de 31 auteurs présumés, dont quinze auteurs principaux et seize complices. Selon la Sûreté nationale, l’expérience des différentes brigades de police, comme celle de la police scientifique et technique, a été déterminante dans le traitement des affaires d’assassinat et l’identification des auteurs.

Par ailleurs, la police a analysé les causes essentielles des meurtres commis dans les milieux urbains, et ce suite à une étude périodique menée par le bureau des études et d’analyse criminelle. Selon ledit bureau, qui relève de la DGSN, les bagarres, les conflits familiaux, la drogue et autres provocations sont les principales causes des assassinats dans les milieux urbains. Sept sur les quinze affaires de meurtre recensées en février dernier sont causées par des rixes, ce qui représente une moyenne de 40 % des causes des meurtres.

La drogue est la seconde cause car, explique la DGSN, plusieurs victimes ont été tuées par des personnes sous l’effet de la drogue ou de l’alcool. Selon la DGSN, chaque mois, une moyenne de 20 % des homicides volontaires sont provoqués par des auteurs sous l’effet de la drogue et de l’alcool.

On retrouve en troisième position les conflits familiaux. Sur ce plan, les unités de police ont enregistré, durant la même période, quatre affaires soit un taux de 13,34 % des affaires, de meurtre en février. La quatrième cause, selon le bureau des études et d’analyse criminelle de la DGSN, concerne les provocations, qui ont causé la mort de trois personnes.

D’autre part, la DGSN a expliqué que dix sur les quinze meurtre enregistrés en février passé, commis avec des moyens tranchants (des couteaux, des épées et des haches), ont conduit à l’arrestation de quinze personnes, dont dix auteurs principaux et cinq autres complices.

En revanche, cinq autres affaires liées aux coups et blessures volontaires ayant conduit à la mort de cinq victimes ont été commises par seize présumés auteurs, dont cinq auteurs principaux et onze de leurs complices. Ils ont tous été présentés devant la justice et emprisonnés.

Face à cette situation, la DGSN a indiqué que l’ensemble de ses unités sont mobilisées 24/24 et 7 jours sur 7 pour répondre aux appels de détresse des citoyens en cas de danger. Sur ce registre, la DGSN a expliqué que le nouveau numéro vert, le « 104 », récemment opérationnel, est mis à la disposition des citoyens pour alerter de tout danger ou anomalie qui peut se présenter, de jour comme de nuit, et qui représente un danger pour leur sécurité et leurs biens.