« Nous étions vraiment confiants pour avoir les faveurs de la Confédération africaine de football (CAF) pour abriter l’édition-2017 de la CAN, car nous estimons que l’Algérie a réuni tout les moyens pour l’organiser et d’en faire l’une des éditions les mieux organisées de toute l’histoire de la compétition », a déclaré, mercredi, l’ancien international algérien, Rabah Madjer.
Il s’exprimait dans un entretien accordé au journal ivoirien « L’Intelligent d’Abidjan » en marge de la cérémonie de la « nuit des oscars du football africain », organisée en début de semaine à Abidjan.
Rabah Madjer n’a pas caché sa tristesse après la non désignation de l’Algérie pour abriter la CAN 2017, attribuée par l’instance africaine au Gabon, un des autres candidats.
» Oui, je suis sous le choc et toujours triste pour mon pays. Je ne veux pas entrer dans les détails du choix de la CAF. Mais, sachez que nous avons tout compris. Je peux dire que je suis tout simplement triste pour mon pays », a souligné Madjer, ajoutant que 27 ans après, l’Algérie a énormément progressé en matière d’infrastructure sportive, un des paramètres importants dans l’attribution de l’organisation d’une compétition continentale.
Interrogé sur les raisons de la non attribution de la CAN-2017 à l’Algérie, le champion d’Afrique avec la sélection algérienne lors de l’édition de 1990, s’est contenté de dire que la réponse se trouve chez la Confédération africaine de football (CAF).
» Je pense qu’il faut plutôt poser la question à la CAF. Parce que, nous n’avons pas la réponse. L’instance africaine, seule, sait pourquoi elle ne nous a pas choisis. Ce qu’il faut surtout chercher à savoir, c’est ce qui s’est exactement passé dans les coulisses de cette assemblée générale du Caire », a martelé Rabah Madjer. » Sans vouloir frustrer personne, a-t-il dit, nous avions le meilleur dossier. Pour ma part, j’espère que cette erreur soit réparée un jour ».
