Fidèle à sa politique de dénigrement, le régime marocain ne laisse aucune occasion de s’attaquer à l’Algérie.
D’ailleurs, il n’a cesse de créer des problèmes factices pour en faire une affaire d’opinion publique pour s’attirer quelque sympathie de la communauté internationale étant donné les critiques ne manquent à son égard au sujet de la question sahraouie.
Cette fois, le Maroc a choisi le 17e Sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement des pays non-alignés, qui se déroulera les 17 et 18 septembre 2016 à l’île de Margarita (Venezuela), dont la séance d’ouverture a dû être suspendue mercredi en raison de l’obsession de ce pays pour s’emparer de la présidence du comité politique du Mouvement des non-alignés (MNA).
Défendant la candidature de son pays pour la présidence du comité politique du MNA, ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’Organisation des Nations Unies, Omar Hilale a indiqué que le Maroc n’avait jamais occupé un poste de responsabilité au sein du MNA depuis sa création en 1961, rappelant que son pays s’était retiré en 2014 à la demande des responsables algériens au profit de l’Equateur.
L’ambassadeur marocain prétend que « l’insistance du Maroc pour présider le comité olympique ne signifie point une ambition d’assumer une responsabilité ou un honneur mais le respect du principe d’alternance », ajoutant que « le MNA réclame son application au sein des instances onusiennes sans autant l’appliquer en son sein ».
S’adressant à l’assistance, le diplomate marocain s’est demandé: que veut l’Algérie? Et voulant mettre pression sur les participants, Omar Hilale a répondu que l’Algérie ne voulait pas la présidence du comité politique mais d’écarter la candidature du Maroc pour se mettre d’accord sur un troisième postulant.
Voulant occuper ce poste à tout prix, le représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU a réaffirmé la détermination de son pays à ne pas retirer sa candidature et appelé l’Algérie à respecter le pays hôte (Venezuela) et les membres du MNA en président le comité économique et social encore vacant.
En fin de compte, le président a fini par recourir à la clause de Carthagène permettant au pays hôte de présider les comités en l’absence de compromis sur les candidats.
Reprenant la parole, le diplomate marocain a contesté la présidence des différents comités par le Venezuela qu’il a accusé d’avoir cédé au chantage politique d’un pays membre, en faisant allusion à l’Algérie. Ce qui est, à ses yeux, contraire aux pratiques du MNA et aux règles démocratiques des instances internationales.
Rappelons que l’Algérie est représentée à cette réunion ministérielle précédant le 17e Sommet des chefs d’Etat et de Gouvernement des pays non-alignés par le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Larbi Ould Khelifa et le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Ramtane Lamamra.