Rachid Nekkaz a pris la défense du port de niqab en Suisse au nom du respect des libertés fondamentales, et ce, après qu’un canton en Suisse a adopté une loi sanctionnant le port de la burqa dans tous les lieux publics, rapprte dimanche RT sur son site Internet.
Interrogé sur sa position rigoureuse quant au port de burqas, M. Nekkaz tente d’xpliquer la différence entre le niqab, habit que les musulmanes décident de porter et la burqa qui est un habit, avec un grillage, imposé aux femmes en Afghanistan.
« Ma démarche est la suivante » a-t-il dit « à titre personnel je suis contre le port du niqab cependant, comme disait le philosophe français et suisse Voltaire, «même si je ne suis pas d’accord avec vous, je ferai le maximum pour vous donner la possibilité de vous exprimer».
Le candidat malheureux de la présidentielle 2014 en Algérie, a fait savoir qu’il ne défendait pas les femmes au nom de religion, mais plutôt au « nom du respect des libertés fondamentales qui sont garanties par la Déclaration universelle des droits de l’Homme et par la Convention européenne des droits de l’Homme ».
- Nekkaz s’est dit « pour l’interdiction des niqabs », mais dans les lieux publics fermés comme les écoles, les banques etc., mais pas dans la rue.
Sur une question concernant le montant qu’il a déjà déboursé pour payer les amendes, Nekkaz a fait savoir qu’il a, à ce jour payé 1300 amendes en France, 253 en Belgique, 02 en Hollande et à partir du 1er avril 2016 « je paierai les amendes en Suisse qui sont très élevées, à hauteur de 10 000 francs suisses, soit 9 200 euros », a-t-il dit.