Après la zaouïa de Sidi Ali El Hadj de Tissemsilt, Chakib Khelil a visité ce mardi 26 avril celle de la commune de Ain Merane dans la wilaya de Chlef. A en croire des sources concordantes, la visite de l’ancien ministre de l’Energie et des Mines, cité dans le scandale de Sonatrach II, a été perturbée par des citoyens, dont le militant Rachid Nekkaz, qui ont demandé son jugement.
Sur sa page Facebook, l’ex-candidat à la présidentielle 2014 a indiqué qu’il se trouvait près d’une zaouïa à Ain Merane, où il a tenté, avec d’autres citoyens, de perturber la visite de Chakib Khelil.
« Une centaine » de policiers ont été mobilisés pour « protéger le voleur Chakib Khelil, dont la place est dans un tribunal pour justifier ses 5 comptes bancaires cachés en Suisse », selon les termes du militant.
Selon Beur TV, Rachid Nekkaz appelait ainsi l’ancien ministre de l’Energie « à cesser de faire de la politique dans les zaouïas et les mosquées, la demeure de Dieu ».
« Cet homme a été accueilli à Djelfa, Mascara et Tissemsilt, mais le peuple ne le savait pas. Cette fois-ci, vous savez que cet homme, dont la place est dans un tribunal algérien, va effectuer une visite dans la commune de n’est Ain Merane. Il n’est pas le bienvenu », a-t-il déclaré (vidéo ci-dessous).
Son retour ainsi que ces déclarations, notamment sur la « fabrication » de son implication dans les affaires de corruption par l’ex-DRS, ont nourri les spéculations concernant sa réhabilitation politique.
Depuis son retour, il a visité les zaouias de Si Mohammed Ben Merzouk à Djelfa, de Sidi Mahieddine à Mascara et de Sidi Ali El Hadj de la wilaya de Tissemsilt.