Rafik Djebbour «Voilà pourquoi je n’ai pas répondu aux appels de Saâdane»

Rafik Djebbour «Voilà pourquoi je n’ai pas répondu aux appels de Saâdane»

Tout content de retrouver l’équipe nationale, l’attaquant de l’AEK Athènes, Rafik Djebbour, qui est arrivé lundi soir à Crans-Montana où il a notamment tenu à nous expliquer pourquoi il n’a pas répondu aux appels téléphoniques de Rabah Saâdane.

Quels sont vos sentiments de retrouver l’équipe nationale ?

Je suis super content de retrouver le groupe. C’est vrai que j’ai dû faire beaucoup d’efforts pour retrouver mes moyens, surtout que le manque de compétition m’avait privé de la CAN, mais dieu merci, mon travail a été récompensé et me revoilà parmi la sélection nationale, où je donnerai tout pour apporter un plus.

Vous avez fait l’actualité en refusant de répondre aux appels téléphoniques du sélectionneur Rabah Saâdane, pouvez-vous nous expliquer ce qui s’est réellement passé ?

Vous me donnez l’occasion de tirer les choses au clair. Je n’ai pas refusé de répondre à Saâdane, mais tout ce qui s’est passé, c’est que je reçois quotidiennement pas moins de 50 appels anonymes, ce qui m’a poussé à changer carrément de numéro, voilà.

Quant aux spéculations faisant état que j’ai refusé de répondre à Saâdane, c’est de l’information infondée. Franchement, trouvez-vous logique que je refuse de répondre à Saâdane alors que j’ai tout fait pour rejoindre l’EN ? C’est illogique. Tout ce qui s’est passé c’est que j’avais un match à jouer avec mon club, une fois le match joué j’ai rejoint aussi vite le stage.

Un mot sur les nouveaux qui ont rejoint les rangs de la sélection ?

Je leur souhaite la bienvenue, et nous allons tout faire pour les aider à s’intégrer dans le groupe. Et si le coach a fait appel à eux c’est qu’ils sont capables d’apporter un plus.

Avant de conclure, qu’avez-vous à dire sur le groupe de l’Algérie au Mondial ?

Ce sera un groupe relevé, devant de grosses équipes qui ne sont plus à présenter. Pour notre part, nous n’aurons rien à perdre, on ira jouer sans aucune pression, où l’on tentera de faire bonne figure et représenter de la meilleure manière le pays.

Envoyé spécial : Omar Belkacem