Le ministère des Travaux publics et des Infrastructures de base s’apprête à renforcer les mesures de protection des routes contre les détériorations causées par les travaux publics.
Le ministre, Lakhdar Rekhroukh, a annoncé ce jeudi à l’Assemblée populaire nationale (APN) l’élaboration d’un décret exécutif visant à encadrer strictement les travaux effectués sur les infrastructures routières, notamment les interventions sur les réseaux d’assainissement, d’électricité, de gaz ou de fibre optique.
Ce projet de décret impose aux entreprises bénéficiaires d’une autorisation de travaux de déposer une caution de garantie avant le début des opérations. Cette caution couvrira les frais de réhabilitation des routes endommagées, assurant ainsi la remise en état initial des infrastructures selon des normes précises.
Le texte prévoit également l’obligation de respecter un cahier des charges détaillé, incluant le nettoyage du site, l’enlèvement des débris, et la réparation de tout dommage causé, y compris sur les trottoirs et les ouvrages environnants.
Vers une régulation stricte des ralentisseurs sur le réseau routier
En parallèle, le ministère s’attèle à lutter contre la prolifération des ralentisseurs installés sans autorisation. Le ministre a souligné l’urgence de ce problème qui affecte la sécurité et le confort de conduite sur les routes algériennes.
Pour y remédier, une circulaire interministérielle est en cours de préparation en collaboration avec le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire.
Cette circulaire établira les critères de conformité pour l’installation des ralentisseurs, avec pour objectif de mettre fin aux pratiques anarchiques qui nuisent au réseau routier.
Le gouvernement entend ainsi harmoniser les standards et garantir que les dispositifs installés respectent les exigences de sécurité tout en évitant les désagréments pour les usagers.