Le président par intérim de la Fédération algérienne des sports mécaniques (FASM), Amir Benamar, a appelé les responsables des ligues et clubs à contribuer à la réussite du rallye international d’Algérie (30 oct – 10 nov) en mettant de côté les divergences susceptibles de nuire au développement de la discipline. «Arrêtons la polémique et les discussions stériles.
Les portes de la fédération sont ouvertes pour tout responsable de ligue ou de club désirant apporter quelque chose, notamment ceux qui ont acquis une expérience dans l’organisation des rallyes : administrateurs, officiels ou pilotes soient-ils», a indiqué Amir Benamar dans un entretien à l’APS, ajoutant que l’instance fédérale, dans sa mission de soutien à ces structures, leur a déjà demandé de communiquer leur programme de travail «en vue de les aider à le mettre en oeuvre». «Des ligues ont sollicité notre assistance.
Nous y avons répondu positivement, comme ce fut le cas avec les ligues de Béjaïa, Annaba et Sidi Bel-Abbès auxquelles nous avons fourni une aide importante. Pour la ligue d’Alger, nous lui avons octroyé, à sa demande, 80 millions de centimes», a poursuivi Amir Benamar, estimant que «la balle est, à présent, dans leur camp et qu’elles (les ligues, ndlr) n’ont aucune raison de se départir du travail». L’appel lancé par le président par intérim de la FASM en direction des ligues et clubs, pour apporter ensemble les dernières touches aux préparatifs du prochain rallye d’Algérie «Challenge Sahari international», intervient dans le sillage du mécontentement exprimé par certains clubs et ligues vis-à-vis du travail entrepris par l’actuel bureau fédéral qu’ils estiment «illégal», déplorant, au passage, leur «marginalisation», comme l’a indiqué le président du club de l’Etoile Ben-Aknoun, Fethi Benaïssa.
Selon ce dernier, la FASM a bénéficié de plusieurs assiettes de terrain pour réaliser des circuits de course, à l’image du terrain acquis à Tissemsilt (75 hectares), mais n’a pu concrétiser ces projets et ce, malgré les «importantes sommes d’argent» injectées dans les caisses de la fédération grâce au sponsoring acquis lors des trois précédentes éditions du rallye international d’Algérie. Pour Benaïssa, la fédération n’a pas réussi à atteindre les objectifs liés au développement des sports mécaniques, le soutien aux clubs, la formation et l’acquisition des équipements, motos et véhicules au profit des clubs.
4e rallye international d’Algérie : 10 commissions installées
Le premier responsable par intérim de la FASM après le décès de Chihab Baloul a indiqué, de son côté, que «la réalité démontre tout à fait le contraire. Nous travaillons tous pour le développement de cette discipline. Nous avons réceptionné le 4 octobre dernier neuf motos dans le cadre de l’organisation en Algérie des Jeux africains de la jeunesse-2018, et ce dans l’optique de la création d’une école de formation de pilotes de moto-cross. De même que 48 officiels de course ont bénéficié d’une formation pour la maîtrise des véhicules 4×4 et «Drift» sous la supervision d’experts de la Fédération internationale de l’automobile». Selon le responsable actuel de la FASM, «la Fédération internationale nous a offert des dizaines de chronomètres à utiliser par les officiels algériens dans les différentes courses, y compris au rallye international d’Algérie», précisant que la participation aux différents stages est ouverte à tous les encadreurs et officiels dont certains sont présidents de club. La Fédération algérienne des sports mécaniques entreprend actuellement des démarches, selon Amir Benamar, «pour envoyer deux pilotes algériens au siège de la Fédération internationale de l’automobile afin de suivre un stage dans leur spécialité.
De même que nous nous sommes mis d’accord avec la Fédération italienne des sports mécaniques pour faire bénéficier deux pilotes d’un stage dans la spécialité moto-cross». Dans l’optique du prochain rallye international d’Algérie, «nous avons mis en place plus de dix commissions dirigées par des jeunes issus de divers clubs et ligues. Les portes demeurent ouvertes pour tous les clubs désirant apporter leur contribution dans ce cadre», a fait savoir Amir Benamar. Le président par intérim de la FASM a affirmé que même s’il activait actuellement avec deux autres membres seulement, le bureau fédéral demeure «tout à fait légal», puisqu’il s’emploie dans cette «conjoncture difficile à gérer les affaires courantes de la fédération pour une période ne dépassant pas 60 jours, comme le stipule l’article 22 des statuts de l’instance». «Une chose est sûre. Je continuerai à assurer pleinement ma mission, en poursuivant la mise en oeuvre des actions prioritaires du programme de travail de la fédération. Il s’agit d’engagements au niveau national et international que nous devons parachever. Nous avons amplement le temps d’élire un nouveau président et les trois membres actuels du bureau fédéral poursuivront leur mission jusqu’à fin 2020», a conclu le président par intérim de la FASM.