À l’arrivé du mois de ramadan, les citoyens algériens prêtent une grande importance aux prix des différents aliments de base et s’inquiètent pour la pénurie de certains.
En réponse à cette inquiétude, le directeur général de la régulation et de l’organisation des activités commerciales au ministère du commerce et de la promotion des exportations, Samy Koli, a annoncé l’ouverture de 1151 marchés de proximité pour couvrir les besoins des citoyens pendants le mois sacré de Ramadan, et ce, lors de son passage sur les ondes de la radio nationale, hier mardi 28 mars 2022.
En effet, les 1151 marchés de proximité ont été créés afin de couvrir la demande des citoyens sur les produits alimentaires. Une demande qui augmente durant le mois de Ramadan. Samy Koli avait confirmé que les 1151 marchés répartis sur 731 communes dans 439 daïras. La répartition est faite de manière à ce que les marchés soient aux services de tous les citoyens, y compris ceux qui habitent dans les régions reculées et dans les nouveaux quartiers.
Ces marchés sont destinés à la commercialisation des produits locaux à des prix « raisonnables ». Et à propos de la pénurie de certains produits alimentaires, Koli a rassuré les citoyens en confirmant que les unités de production produisent ces aliments au maximum de leur capacité, afin de les rendre disponibles durant le mois du Ramadan. Et selon la même source, un espace de vente a été attribué aux femmes pour qu’elles puissent présenter leurs produits artisanaux.
Flambée et pénurie des aliments de base avant le Ramadan
Plusieurs produits alimentaires connaissent une flambée importante dans leurs prix et certains d’autres se dirigent vers la pénurie.
À la veille du mois sacré, les citoyens s’inquiètent pour la pénurie de certains produits comme l’huile et la semoule qui représentent des produits alimentaires de base. Sur cette question, le directeur général de la régulation et l’organisation des marchés au ministère du commerce, Sami Koli, a confirmé, et ce, lors de son passage sur la radio nationale chaine 1, que cette pénurie revient à l’afflux en masse des citoyens vers la semoule et l’huile et il a parlé aussi d’une deuxième raison qui est le stockage excessif de ces produits alimentaires.
À côté de la pénurie de semoule et de l’huile, les fruits, les légumes ainsi que les viandes connaissent une hausse très importante dans leurs prix. Pour les fruits, la pomme locale a atteint les 900 DA dinars le kilo et l’importée près de 1800 DA. Le prix de la banane est entre 500 et 550 dinars le kilo. Les dattes, un fruit largement consommé durant le mois de Ramadan pour rompre le jeûne, ont atteint les 900 DA le Kilo. Quant aux légumes, le prix de la pomme de terre a dépassé les 100 DA, les tomates sont à 130 DA et les courgettes sont affichées à 200 DA.
Les prix affichés ces derniers jours, dépassent largement le seuil et ne conviennent pas à la capacité d’achat d’un simple citoyen.