À l’approche du Ramadan 2023, la régulation des prix des produits alimentaires est une question primordiale pour l’État. Plafonnement des prix, lutte contre la spéculation, les autorités algériennes sont bien déterminées à encadrer les activités commerciales durant le mois sacré.
Le ministère du commerce et de la promotion des exportations a pris une série de mesures visant à contrôler les prix des oignons. Le directeur de la régulation des marchés au même ministère, Ahmed Makrani, a expliqué que le ministère a obligé les propriétaires des 14 000 entrepôts et chambres froides à « vider leurs stocks de produits alimentaires et agricoles ». Les personnes qui ne se soumettent pas à ces exigences risqueront des poursuites judiciaires.
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Il rajoute que le prix des oignons diminuera après l’introduction de grandes quantités sur le marché et après la nouvelle récolte. Le ministre du commerce, Kamel Rezig, ordonne de s’occuper « rapidement » des plaintes déposées par l’organisation de protection des consommateurs. L’élaboration d’une feuille de route pour activer l’action collective est nécessaire selon lui.
85% des dairas ont assisté à l’ouverture des marchés voisins. Le nombre de ces espaces a atteint jusqu’à présent 465 marchés et il est « probable d’augmenter au cours des prochains jours ».
La distribution d’aliments perturbée à la veille du Ramadan
Le chef de l’organisation nationale pour la protection et l’orientation des consommateurs, Mustafa Zubdi, estime que l’organisation accompagnera les pouvoirs publics au profit du consommateur, afin de fournir des produits sur les marchés de proximité en abondance et à des prix compétitifs.
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La semaine dernière, le responsable de l’association nationale des commerçants et artisans avait attesté la présence de perturbations dans la distribution de certaines denrées alimentaires. Monsieur Hadj Tahar Boulenouar affirme que l’approvisionnement de ces aliments reste suffisant pour répondre à la demande pendant le mois de Ramadan et même après celui-ci.