Alors que nous entamons la deuxième semaine du Ramadan, la flambée des prix des produits alimentaires est toujours d’actualité. Oignons, haricots ou encore, petit-pois sont devenus des denrées que seuls les portefeuilles aisés peuvent se permettre. Face à cette situation, l’APOCE (Association de Protection et d’Orientation des Consommateurs) réagit en dénonçant les tarifs exercés par les commerçants.
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Oignon à 250da, tomate à 150da, l’APOCE dénonce des prix peu accessibles à l’Algérien moyen
Dans l’optique de faire baisser les prix et permettre aux Algériens de gagner en pouvoir d’achat, les associations de protection du consommateur continuent de dénoncer les tarifs des aliments de première nécessité. Il n’est pas question de viandes ou de laitages, mais bien de légumes et de fruits.
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Les denrées alimentaires ont connu une flambée des prix juste avant le début du mois sacré et n’ont pas connu de baisse depuis. Aujourd’hui l’oignon, aliment de base de la consommation, trône à 250 voire 300 da le kilo, la tomate frôle les 150da/kg, le concombre est affiché à 180da/kg et les haricots verts à plus de 400 da/kg. Des chiffres qui mettent l’employé algérien de base en difficulté en cette période où la consommation est fortement accrue.
L’APOCE dénonce la spéculation sur les prix des aliments
Si les prix sont au-dessus de ce que peux se permettre le consommateur, l’APOCE pointe du doigt le phénomène de spéculation. Selon cette dernière, des quantités de légumes et de fruits (dont les pommes) sont emmagasinés dans des chambres froides pour être revendues au prix fort plus tard. Pire encore, certains vont jusqu’à jeter sans scrupules les aliments à défaut de les vendre à un prix plus abordable.
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