Les Associations de protection du consommateur ont affirmé, lundi à Alger, l’importance de leur rôle dans l’encadrement des marchés de proximité qui seront ouverts à l’occasion du mois de Ramadan en vue de contribuer à la régulation des prix et à la lutte contre la spéculation.
Les responsables de ces associations ont estimé au terme de leurs réunions distinctes avec le ministre du Commerce et de la promotion des exportations, Kamel Rezig que l’implication des associations de protection du consommateur renforcera le contrôle sur les marchés et leur organisation.
Dans ce sillage, le directeur général du contrôle économique et de la répression des fraudes au ministère du Commerce, Ahmed Mokrani a déclaré à l’issue de ces rencontres que Rezig a donné des instructions pour prendre en charge « rapidement » les plaintes soulevées par l’Organisation algérienne de protection et d’orientation des consommateurs et de son environnement (APOCE) en lui communiquant les résultats, et annonçant par la même occasion la mise en place d’une feuille de route pour activer l’action associative.
Il a également précisé que 85 % des daïras ont connu l’ouverture de marchés de proximité dont le nombre a atteint pour le moment 465 et sera « revu à la hausse dans les prochains jours »
A LIRE AUSSI : Ramadan 2023 en Algérie : 533 marchés « Rahma » couvriront les 58 wilayas
Permission aux commerçants de vendre au rabais sans autorisation durant le Ramadan 2023
De plus, Ahmed Mokrani, a révélé que parmi les mesures prises par le ministère, une d’elle est de « permettre aux commerçants la vente au rabais et la vente promotionnelle sans obtenir une autorisation et ce exceptionnellement à l’occasion du mois d Ramadan ».
Sur le volet du contrôle, le DG du contrôle économique et de la répression des fraudes au ministère du Commerce a annoncé la mobilisation de plus de 9000 agents de contrôle en vue d’assurer le contrôle sur le terrain 7j/7 et même durant la nuit.
Le ministère a également enjoint aux propriétaires des entrepôts et des chambres froides au nombre de 14.000 « de déstocker les produits alimentaires et agricoles sous peine de poursuites judiciaires », a fait savoir Mokrani.