Le mois de Ramadan, pour cette année 2022 s’approche à grands pas. Les jours de jeûne seront entamés dés début du mois d’Avril, alertant ainsi sur une hausse de la demande sur divers produits, qui est déjà au cœur des préoccupations de plusieurs départements au sein du gouvernement en Algérie.
Au moment où les prix grimpent, et les pénuries se multiplient, le ministre de l’Agriculture compte anticiper tout débordement.
Lors d’une réunion qu’il a présidé avec les importateurs de bovins laitiers et d’engraissement, M. Mohamed Abdelhafidh Henni, s’est penché sur les mesures portant sur l’importation des bovins d’engraissement destinés à la production de viande rouge, et ce, en prévision de l’arrivée du mois de ramadan.
Comment répondre aux besoins du marché ?
Le ministre de l’Agriculture, Mohamed Abdelhafidh Henni a d’abord mis en avant le nouveau cahier des charges tout en prenant la peine d’expliquer aux opérateurs les modalités et les règles qui y figurent en ce qui concerne les l’importation de bovins d’engraissement destinés à la production de viande rouge tout en insistant sur les mesures sanitaires et zootechniques.
Lors de cette même réunion, le ministre, ainsi que les opérateurs concernés, ont pu débattre sur « les modalités d’importation de taurillons d’engraissement en prévision du mois de Ramadhan prochain en vue de répondre aux besoins du marché », fait savoir le communiqué du ministère de l’Agriculture.
Outre les viandes, le ministre s’est également attardé sur les modalités et « les nouveaux dispositifs concernant l’importation de génisses pleines ». M. Henni a déclaré que cela rentre dans le cadre du développement de la filière lait et vise la couverture des besoins du marché.