SIDI BEL ABBES – Les participants à une journée d’étude sur « le diabète et ses complications », tenue samedi à Sidi Bel-Abbès, ont insisté sur « le suivi pluridisciplinaire » des diabétiques pour prévenir des complications pouvant survenir durant le mois de ramadhan.
Les intervenants, au cours de cette rencontre, ont insisté sur l’importance du suivi et de l’accompagnement des diabétiques durant tout le mois de ramadhan par des spécialistes, des généralistes, des paramédicaux et des psychologues en vue de renforcer la prévention contre les complications qui conduisent à des cas d’urgence dangereuse, dont notamment l’hypo et l’hyperglycémie.
Pour le Pr. Hadj Habib, chef de service diabétologie au CHU ‘Abdelkader Hassani’, le traitement des diabétiques « nécessite une culture thérapeutique qui favorise l’équilibre sanitaire au cours du mois de ramadhan, partant de la famille du malade », affirmant que les cas les plus compliqués sont les diabétiques âgés qui insistent pour jeûner sans prendre des précautions nécessaires, encore moins consulter le médecin traitant.
La wilaya de Sidi Bel-Abbès recense actuellement 50.000 diabétiques, a-t-il fait savoir.
Dr. Talha, diabétologue et endocrinologue au même CHU, a mis l’accent, dans sa communication « Ramadhan et le diabétique », sur le « devoir du médecin à préparer le malade et à l’accompagner en lui prescrivant un médicament et une diète nécessaire pour éviter des complications graves. »
Des intervenants au cours de la rencontre ont insisté sur la nécessité de fournir les informations aux médecins avant, durant et après le mois de ramadhan pour assurer un suivi sanitaire équilibré des diabétiques de type A et B, appelant tous les malades chroniques, notamment les diabétiques, ceux souffrant de HTA (hypertension artérielle) de revoir le médecin traitant pour jeûner sans complications.
Des spécialistes venus d’Alger, de Tlemcen, d’Oran et de Sidi Bel-Abbès ont pris part à cette rencontre, initiée par le service de diabétologie du CHU ‘Abdelkader Hassani’, en collaboration avec la Direction locale de la santé et de la population.
Les participants ont débattu avec les spécialistes des nouveaux traitements de cette maladie et la formation nécessaire des médecins afin de mieux traiter les malades.