A l’approche du mois de Ramadan, l’alimentation est au cœur des préoccupations et la hausse des prix inquiète les foyers dont le pouvoir d’achat est minime compte tenu de l’inflation.
L’ensemble des denrées alimentaires est impacté, et les prix flambent. En effet, la pomme de terre qui constitue la base de l’alimentation des algériens affiche un prix supérieur à 100 DA ce qui est clairement trop élevé pour le peuple et ce malgré toutes les initiatives annoncées par les autorités compétentes ces dernières semaines. Les courgettes sont affichées à 200 DA et les tomates à 130 DA.
Les fruits connaissent le même sort, par exemple la pomme locale atteint les 900 dinars le kilo, et l’importée près de 1800 dinars un prix record. Quant à la banane, elle se vend entre 500 et 550 dinars le kilo à la capitale. Les dattes, largement consommées durant le mois de Ramadan pour rompre le jeûne, sont tout aussi chères affichant 900 DA/Kilo.
Néanmoins, grâce à un stock de pomme de terre mis en place en guise de prévention, sept wilayas ( Ain Defla, Blida, Skikda, M’Sila, Bouira, El Oued et Chlef ) affichent des prix plus réduits soit 60 dinars le kilo.
Des pénuries d’huile et de semoule, a quelques jours de Ramdane ?
Les pénuries sont monnaie courante ces derniers temps et le peuple algérien redoutent celle des denrées utilisées quotidiennement. C’est dans ce contexte que directeur général de la Régulation et l’Organisation des marchés au ministère du Commerce, Sami Koli a pris la parole sur la Radio nationale Chaîne 1.
Selon lui, c’est l’afflux en masse des citoyens vers la semoule qui crée ce manque. De plus, il met en avant la spéculation et le stockage excessif de ces produits alimentaires de large consommation qui sont souvent la cause des hausses des prix en Algérie.
L’initiative du président de la république Abdelmadjid Tebboune, qui consiste en l’interdiction d’exporter les produits importés devrait d’ailleurs jouer en faveur du citoyen.