« Dans mon rapport de réconciliation mémorielle entre l’Algérie et la France, il n’y a pas le slogan : Ni excuses ni repentance », affirme l’historien français Benjamin Stora.
Dans un entretien accordé au journal l’expression, Stora s’est de nouveau exprimé sur son rapport sur « la guerre d’Algérie » qui a soulevé une avalanche de critiques après sa publication le 20 janvier passé.
« J’ai écrit dans mon rapport, que je ne voyais pas d’inconvénient à la présentation d’excuses de la France à l’Algérie pour les massacres commis », s’est-il défendu.
L’historien français a expliqué que le but de son rapport était de mesurer les effets des crimes commis par la France en Algérie. « La proposition (d’Emmanuel Macron) n’était pas d’écrire une histoire de l’Algérie« , a-t-il précisé.
« Je ne suis pas un «représentant de l’Etat français »
Lors du même entretien, Benjamin Stora a tenu à préciser que durant la préparation de son rapport n’était pas un «fonctionnaire de l’Elysée».
« Ce n’est pas en tant que fonctionnaire de l’Élysée que j’ai travaillé, mais comme un historien (…) Je ne suis pas un représentant de l’Etat français », a-t-il souligné.
« Je suis un chercheur qui travaille à partir de ses compétences. J’ai déjà rédigé plusieurs rapports pour des préconisations, dont un rapport sur la culture et les réfugiés, en 2019 », a ajouté Benjamin Stora