Le ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, Ammar Belhimer, est revenu dans un entretien accordé au site électronique « HuffPost Arabi », sur plusieurs sujets d’actualités du moment, notamment les relations Algéro-françaises.
Dans un entretien accordé au site électronique « HuffPost Arabi », Belhimer a évoqué les relations algéro-françaises, notamment sur le dossier de la Mémoire, ce dernier a salué les résultats obtenus jusqu’à présent.
En revanche, le Porte-parole du Gouvernement a ajouté « nous apprécions les pas franchis dans ce sens, il reste par contre en deçà des attentes, car impossible de se contenter de parties discontinues et dispersées de cette affaire de principe et fédératrice dont nous ne renoncerons pas et qui ne doit pas être utilisée comme fonds de commerce pour d’autres fins ».
Interrogé sur le refus du président français Emmanuel Macron de présenter des excuses, Belhimmer a répondu, » l’Algérie s’est engagée dans le dossier de la mémoire et ne reculera pas en le revendiquant comme un droit historique qui ne peut être écarté ou obsolescence. La reconnaissance et les excuses officielles des crimes d’occupation, que Macron a lui-même considérés comme des « crimes contre l’humanité », sont les moindres exigences d’un peuple qui a beaucoup souffert ».
L’appel de Belhimmer à l’ambassadeur français François Gouyette
Répondant a une question du journaliste concernant les rencontres multipliées de l’ambassadeur français avec les partis politiques algériens, parmi ceux-là mêmes qui parient sur l’invraisemblable scénario d’une période de transition, Belhimmer a déclaré, « Tout d’abord, j’espère que l’ambassadeur et toutes les parties concernées contribueront à construire l’avenir souhaité entre les deux pays, ainsi qu’à contrecarrer les plans des lobbies hostiles au rapprochement entre l’Algérie et la France, notamment à la lumière de la volonté politique positive exprimée par les présidents Tebboune et Macron ».
Avant d’ajouter, » Je crois que l’ambassadeur Français ne manquera pas ces précieuses opportunités grâce à son expérience considérable et à sa connaissance des limites et des contrôles de la pratique diplomatique, en particulier en Algérie, qui, si nécessaire, n’hésitera pas à prendre les mesures nécessaires pour corriger la situation.
« Je voudrais conclure ma réponse à cette question avec une pointe d’optimisme quant aux relations entre les deux pays exprimées par notre Ambassadeur à Paris, Mohamed Antar Daoud, qui a récemment déclaré dans un entretien au quotidien « L’expression » : « L’Algérie et la France sont appelées à connaître un avenir prospère », a-t-il conclu.