Rassemblement à Bobigny : nouveaux éléments accablants sur la mort d’Amar Slimani

Rassemblement à Bobigny : nouveaux éléments accablants sur la mort d’Amar Slimani

Plus de deux cents personnes se sont réunies aujourd’hui samedi, 13 juillet, près du tribunal de Bobigny en France,  pour rendre hommage à Amar Slimani, un ressortissant algérien tué par un policier hors service avec son arme de service.

Sur place, on peut voir un drapeau algérien et une banderole « Justice pour Amar Slimani » ont été accrochés sur la passerelle menant au tribunal judiciaire de Bobigny dans la banlieue parisienne.

Des élus étaient également présents, dont le nouveau député de la circonscription Aly Diouara (NFP) et la députée LFI Mathilde Panot.

Cette dernière nous a confié : « Je tiens à assurer tout notre soutien à la famille d’Amar Slimani, tué par sept balles tirées par un policier. Nous parlons ici d’un meurtre raciste, et je le redis, il est inconcevable qu’un homme meure dans de telles conditions dans notre République sans que justice soit rendue. »

Du nouveau concerant l’enquete

Pour rappel, le 29 juin dernier , vers 6h30, un gardien de la paix de la compagnie territoriale de circulation et de sécurité routière (CTRCSR 93 piéton) a tiré sept fois sur Amar Slimani, qui s’était introduit dans le garage de sa grand-mère à Bobigny (Seine-Saint-Denis), selon le procureur de Bobigny Éric Mathais.

Aujourd’hui, le frère de la victime et ses proches nous ont communiqué quelques nouveaux détails dans ce dossier.

Selon les propos recueillis sur place par notre journaliste, Amar Slimani connaissait bien la grand-mère du policier et des échanges réguliers entre eux ont été rapportés.

En effet, il effectuait divers travaux pour l’aider, et en échange, elle l’hébergeait parfois dans son jardin, car il était en difficulté sociale.

Selon leurs témoignages, la grand-mère a entendu un bruit dans son jardin et a appelé son petit-fils. Ce dernier est arrivé sur place et a tiré sept fois sur Amar, le touchant six fois au thorax et dans le dos alors qu’Amar tentait de fuir, puis une fois à la tête.

L’enquête est toujours en cours pour déterminer les circonstances exactes de ce drame et établir les responsabilités. Les autorités continuent d’examiner les preuves et de recueillir des témoignages pour faire toute la lumière sur cette affaire.

@cheriflaib1238 ♬ son original – Chèrif laïb