Plus d’un milliard de dollars a été économisé par l’Algérie grâce aux mesures de rationalisation des importations de blé tendre et le soutien de la production locale de blé dur et d’orge. C’est ce qu’a affirmé, hier mardi, le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche.
Les mesures de rationalisation des importations et du transport, prises par le gouvernement, n’ont pas été sans impact sur l’économie nationale. Rien que pour le secteur de l’agriculture, la réduction des quantités de blé tendre importées et le soutien de la production et de la collecte de l’orge et du blé dur, a permis au Trésor public de faire une économie de plus d’un milliard de dollars. L’annonce a été faite par le ministre de l’Agriculture, Cherif Omari, hier, lors de l’atelier national sur la mise en œuvre des recommandations de la conférence nationale sur le développement de la filière céréales et la validation de la feuille de route sur l’optimisation des procédures de lancement de la campagne «Labours-semailles 2019-2020», tenu à l’Institut national de la recherche agronomique d’Algérie (INRA) à Alger.
Soulignant la dynamique progressive que connaît la filière céréalière en termes de production et de collecte, il assure que la récolte de cette année va dépasser celle de l’année précédente. Selon lui, les premières données de la saison moisson-battage 2018-2019 font déjà état de plus de 60 millions de quintaux de céréales toutes catégories confondues à l’échelle nationale. «Cette année, il a été procédé à la promotion des mécanismes de production, l’intensification de la collecte, l’optimisation des interventions de l’Office algérien interprofessionnel de céréales (OAIC) et des coopératives, ainsi que l’organisation professionnelle, lesquels sont autant de facteurs ayant permis de réduire les importations et garantir l’équilibre de la balance de paiements», précise Cherif Omari, cité par l’APS.
Evoquant le taux de stockage du blé dur qui a atteint 20 millions de quintaux et celui de l’orge de 4 millions de quintaux, le ministre du secteur a été rassurant. Selon lui, ces quantités suffiront amplement pour la saison 2018-2019. Dans le but de lancer des campagnes de sensibilisation sur la nécessité d’améliorer l’alimentation du citoyen, il a noté à cet effet la possibilité d’organiser un plan d’action avec d’autres secteurs, tels que le ministère de la Santé.
Ry. N.