Mahi Ahmed
L’été dernier, au mois de juillet, le Rapid était déjà sur les hauteurs de Tikjda en train de préparer le challenge de la saison footballistique de la Ligue 2 professionnelle avant de peaufiner sa préparation à Aïn Draham en Tunisie, avec comme objectif principal l’accession en Ligue 1. Cependant, au terme du championnat, le RCR a bouclé le challenge à la cinquième place, avec une forte déception d’avoir échoué à atteindre l’objectif assigné. Beaucoup de paramètres expliquent cet échec, entre autres, la valse des entraîneurs.
Le coach Chérif Hadjar avait quitté la barre technique avant d’être remplacé au pied levé par son adjoint Noureddine Beldjilali qui, à son tour, a été remercié pour faire appel à Abdelkrim Latrèche pour finir la saison. Les inconditionnels du club n’en reviennent pas, accusant la direction du ratage et ne voulant plus voir les mêmes figures qui n’ont « pas réussi à remettre le Rapid en Ligue 1 après trois années de disette », estiment les supporters. Le courant ne passe plus entre les deux parties. Chose qui a poussé le président Hamri à jeter l’éponge, mais sa démission n’est pas encore confirmée jusqu’à ce jour.
Ce dernier aurait affirmé que les dettes de l’équipe s’élèveraient à quelque 30 milliards de centimes.
D’autres remettent en cause la composante du conseil d’administration de la SPA-RCR dont certains membres sont loin du monde du football, n’ont jamais mis le pied au stade Zougari Tahar et ne connaissent même pas les couleurs du club !
Aujourd’hui, la situation est au point mort et aucune lueur n’a éclairé les zones d’ombre au grand désarroi des amoureux du RCR. Alors que le coup de starter du championnat 2019/2020 sera donné le 8 août prochain, rien n’a bougé et l’avenir de l’équipe est des plus sombres. Les regards sont braqués du côté des autorités locales pour débloquer la situation afin de permettre au Rapid d’entamer sa préparation d’avant-saison avant qu’il ne soit trop tard.