Mahi Ahmed

La vulnérabilité des Lions de la Mina hors de leurs bases a été pour beaucoup dans le classement, auquel il faut ajouter des contreperformances au stade Zouggari Tahar. Les défaites cumulées à l’extérieur, dont la plupart par la petite des marges, ont empêché le Rapid de briller durant la première manche du championnat. Ce parcours a été décevant et s’est caractérisé par le départ du coach Hadjar Chérif, qui a laissé seul à la barre technique son adjoint Noureddine Beldjilali, lequel a fait de son mieux pour driver le team de la Mina.
La phase retour s’annonce des plus difficiles, d’autant que le RCR aura à en découdre à domicile avec les favoris jouant le titre et d’autres les premiers rôles, à l’instar de l’ASO Chlef, du WA Tlemcen, du NC Magra, de l’USM Annaba et de l’ES Mostaganem, sans oublier les confrontations à l’extérieur chez le MC El-Eulma et l’US Biskra qui aspirent à l’accession et, également, le MC Saïda, l’ASM Oran, l’USM Harrach et le RC Kouba qui jouent leur survie en Ligue 2. Ceci dit, l’objectif assigné au début de la saison, à savoir l’accession en Ligue 1, est aléatoire car difficile à atteindre. Il faudra mettre les bouchées doubles et miser sur les défaillances des clubs actuellement mieux classés pour le réaliser.
Du côté du staff technique, le président Hamri a jugé utile de le renforcer en faisant appel à Chérif El-Ouazzani qui aurait donné son accord pour venir à Relizane et travailler aux côtés de Beldjilali afin de relever le défi et permettre au Rapid de terminer sur le podium en fin du championnat. Attendons pour voir.