Face au rebond inquiétant de l’épidémie du coronavirus en Algérie, constat livré par l’ensemble des spécialités et médecins, ces derniers intensifient les appels à la vaccination afin d’endiguer la propagation du virus.
Intervenant ce mercredi 7 juillet 2021 sur les ondes de la Radio Sétif, le président de la Société algérienne d’immunologie, Pr Kamel Djenouhat a affirmé qu’actuellement, « nous ne sommes pas dans le stade du choix des vaccins, mais plutôt dans la nécessité d’endiguer la propagation du virus à travers la vaccination ».
Concernant la réticence des citoyens de se faire vacciner, l’intervenant a fait état de l’existence de lobbies qui s’activent à l’encontre de la campagne de vaccination, parmi eux ceux qui ignorent l’importance de la vaccination contre le coronavirus ».
Toujours dans le même contexte, le Professeur rassure sur la théorie répandue à travers le monde sur une éventuelle magnétisation du corps après avoir reçu le vaccin contre le coronavirus. D’emblée, il a tenu à démentir que les vaccins anti-coronavirus transformaient nos corps en aimant.
« Les vaccins ne contiennent pas des matières magnétiques »
« Les vaccins ne contiennent pas des matières magnétiques et la raison pour laquelle des matériaux ferreux collent à certaines personnes au lieu de l’injection est due à des facteurs physiques dont les études sont en cours », a expliqué l’intervenant.
Pour ce qui est de la situation épidémiologique, le président de la Société algérienne d’immunologie a fait savoir que 4 à 5% des personnes déjà contaminées peuvent faire objet d’une recontamination par un nouveau variant, mais avec des symptômes légers. À ce propos, il affirme que certains patients ont contracté le virus trois fois, pendant les trois vagues.
Parmi les nouveaux symptômes qui peuvent se manifester chez la personne contaminée, l’intervenant cite l’écoulement nasal, malgré que les patients ont tendance à croire qu’il s’agit d’un effet dû à l’exposition fréquente à la climatisation, a-t-il encore ajouté.
Selon le même responsable, « l’Algérie n’est pas en étape de grand danger, or la situation est inquiétante ». Il estime, pour sa part, que « nous sommes en deuxième phase de la troisième vague qui a commencé la mi-avril », précisant que « nous n’avons pas encore atteint le pic ».